les parents
Pour
Bentolila, les
relations entre les enseignants « dont le professionnalisme est bafoué
» (par qui, NDLR ?)
et les parents « dont
le sens des responsabilités est mis
en cause » sont décrites sont l’angle de la
conflictualité. Il demande
donc « d’identifier
ensemble les ennemis de l’école (la télé-culture)»,
et refuse qu’on dise «
que cela dépend du niveau social et culturel des
familles », position «
trop facile », puisque «renoncement et
laisser-faire touchent toutes les catégories sociales, renforcés par
l’indifférence de certains enseignants »… « On se guette, on s’épie »,
les « conseils de classe » (en
maternelle, NDLR ?)
sont évités par les
parents…« . Le rapport réclame donc qu’on organise trois
rendez-vous
annuels d’au moins dix minutes (sic) pour « définir sereinement la
façon de conjuguer les efforts des parents et du maître ».
En effet,
selon le rapport, les parents se contentent de « superviser les devoirs
» (en
maternelle, NDLR ?), et d’avoir comme principal sujet de
conversation
la Star Academy au lieu de
« parler avec leurs enfants et entre eux de
la beauté de certains poèmes »…
Mais
comme si finalement le
propos précédent était sans grand espoir de rééduquer tant d’ignares,
Bentolila recommande de « mobiliser les étudiants » pour venir faire en
classe des interventions en tout petits groupes. « Peu importe le
thème, ce qui primera sera l’attention que l’on prêtera aux enfants… »
Programmes de 2002 :
« Les enseignants partagent
avec les parents
l’éducation des enfants qui leur sont confiés. Cette situation impose
confiance et information réciproques. Il est important que l’école
explique, fasse comprendre et justifie ses choix, qu’elle donne à voir
et à comprendre ses façons de faire. Elle doit prendre le temps
d’écouter chaque famille et lui rendre compte fidèlement des progrès ou
des problèmes passagers rencontrés par son enfant. La qualité de cette
relation est le socle de la nécessaire co-éducation qu’école et famille
ne doivent cesser de construire.
Circulaire
Langage 2006 :
«
L’enfant sera d’autant plus à l’aise qu’il aura des preuves d’une
confiance réciproque entre l’école et sa famille. L’enseignant et les
parents se parlent devant lui, témoin d’échanges qui le concernent ;
les aînés sont aussi invités, surtout quand ils ont fréquenté les mêmes
lieux et peuvent eux aussi devenir des médiateurs pour initier à ce
nouveau statut. Au jour le jour, l’accueil individualisé de chaque
enfant crée chez lui le sentiment d’être reconnu comme personne unique.
Il peut alors, persuadé que les adultes savent qu’il est là, se sentir
en sécurité, à tous niveaux, affectivement et physiquement, dans ce
lieu où, « séparé », il n’est pas tout seul. »