Les SMS n’affectent pas l’orthographe
« Its gr8 news 4 skools » Selon le Guardian, une étude comparative de Veenal Raval, City University de Londres, établit que d’une part les jeunes familiers du langage « texto » ne font pas plus de fautes que leurs camarades et, d’autre part, que les abréviations venues des SMS ne pénètrent pas dans les formes d’écriture classiques. En fait l’étude confirme les thèses de Jacques Anis selon lesquelles les jeunes utilisent plusieurs modes de communication. Un raisonnement compris par le quotidien Sud Ouest : li lance un concours utilisant le langage SMS pour faire découvrir les « bons » auteurs…
http://education.guardian.co.uk/schools/story/0,5500,1378951,00.html
http://membres.lycos.fr/jacques92/
http://www.linternaute.com/afp/depeche/hightech/041201085555.m5fh79pc_i.shtml
Tests anti-drogues à l’école
Les adolescents d’une école publique du Kent pourront subir des tests anti-drogue. La mesure prise à l’initiative du chef d’établissement, mais avec le soutien des autorités locales, vise officiellement à lutter contre ce fléau. Les élèves, tirés au sort chaque semaine, ne seront soumis au test qu’avec leur accord et celui de leurs parents. Mais le jeune qui s’opposerait à la décision de ses parents devrait s’en expliquer. Un dispositif qui s’oppose à la démarche médicale et éducative.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/england/kent/4145317.stm
Un rapport nie l’efficacité la réduction des effectifs classe
Cité par BBC News, ce rapport de l’Institute of Education de l’université de Londres estime que le nombre d’élèves est sans effet sur les résultats scolaires au primaire. Par contre elle éclaire des effets positifs et négatifs des classes nombreuses. Dans celles-ci les élèves sont plus à même de travailler en groupe et de s’entraider. Mais la gestion des classes chargées accapare un bonne partie du temps et de l’énergie du maître. L’étude suggère d’améliorer la formation des enseignants. Cette recherche est publiée au moment où la question refait surface dans le débat pédagogique français. Les travaux de D. Meuret (Iredu) montraient également le faible impact d’une politique de baisse des effectifs. Un point contesté récemment par T. Piketty pour qui une baise importante permettrait d’améliorer le niveau des élèves des ZEP.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4146977.stm
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2004/pedago_54_accueil.aspx
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2004/pedago_55_accueil.aspx
Plus d’argent pour les TIC
Le nombre d’élèves par ordinateur est passé en 6 ans de 9 à 5 dans le secondaire, de 18 à 7 dans le primaire en Angleterre, fait savoir le Department for Education and Skills britannique qui souligne la volonté du gouvernement de T. Blair. Des chiffres sensiblement meilleurs qu’en France si l’on en croit les statistiques européennes.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4161233.stm
http://www.eurydice.org/Documents/KDICT/fr/FrameSet.htm
L’illettrisme aussi
Selon un récent rapport de l’Ofsted, dans plus de deux milles écoles anglaises un tiers des élèves de 11 ans échouent aux tests de lecture. La nouvelle émeut la presse anglaise. Mais le gouvernement rappelle que le pourcentage d’élèves atteignant un niveau au moins moyen aux tests est passé de 67% à 83% depuis 1997 et qu’il y a 17.800 écoles en Angleterre. Mais le système anglais a lui aussi ses élèves oubliés.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4093447.stm
Pénurie d’enseignants d’ici 2014
Selon une étude de la London School of Economics, citée par le Guardian, l’Angleterre manquera d’enseignants dans les 10 prochaines années. Le déficit devrait être particulièrement grave en maths, sciences, langues vivantes et dans certaines zones géographiques comme Londres. A cela trois raisons. D’abord l’âge des professeurs :la moitié ont plus de 45 ans et la plupart partent en retraite à 55 ans. Vient ensuite la paye : elle aurait diminué de 6% depuis 1992. Mais le principal facteur est l’alourdissement de la charge de travail : les enseignants anglais travaillent 55 heures par semaine.
http://education.guardian.co.uk/teachershortage/story/0,7348,1374938,00.html
Des surprises du classement des écoles ?
D’habitude les classements chagrinent. Le traditionnel classement des établissements scolaires anglais semble arranger tout le monde, de la Gentry au populaire, de Marx à Mahomet. Commençons par celui-ci : c’est une école musulmane non-mixte de Bradford qui arrive au sommet de la hiérarchie des établissements apportant la plus forte valeur ajoutée (c’est-à-dire ceux où les résultats des élèves ont plus progressé depuis le primaire). Pour la direction de l’établissement, pas de surprise : Dieu, ou plutôt « l’éthique musulmane », explique ce succès. Mais c’est une école de East London qui a fait le plus de progrès cette année : elle accueille des élèves d’un quartier bengali de Londres. Ces résultats font dire au ministre que « les progrès les plus importants sont faits dans des zones en crise et traditionnellement de niveau faible ». Qu’on ne s’y trompe pas : les Grammar Schools, les écoles de la bonne société britannique, ont leur part : elles obtiennent le meilleur niveau devant toutes les autres. On s’étonnerait que le système scolaire anglais reflète autre chose que sa société.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4169883.stm
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4169977.stm
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4167621.stm