« Ces observations montrent de façon peu contestable qu’il n’y a pas une seule voie pour accéder à la conscience phonographique et à la conscience orthographique, de même qu’il ne peut y avoir un unique rythme d’apprentissage pour tous les enfants d’une classe. Imposer à F., à S., à N., à H., à A. et aux autres le b-a ba au début du CP, c’est vouloir ignorer que ces enfants sont déjà très avancés dans leurs apprentissages fondamentaux de la langue écrite (et que rien ne commencera pour eux au 1er septembre du CP), c’est refuser de comprendre que ces compétences remarquables ont été gagnées par l’écriture individuelle en situation d’activités finalisées (et non par l’alphabétisation collective et la répétition mécanique (in-signifiante) d’exercices in-signifiants pour les enfants) ». Bernard Devanne nous emmène faire un dernier tour en Grande section de zep.
On y retrouve O., Z. et d’autres enfants, souvent d’origine étrangère, qui découvrent à travers des activités, lecture et écriture. Pour B. Devanne, ignorer ce travail de G.S. c’est inacceptable. « Je demanderai au Ministre de se prononcer (c’était ma conclusion du courrier au Ministre de janvier) ainsi qu’aux chercheurs qui lui fournissent sa caution scientifique, à partir d’évaluations individuelles conduites en juin sur la base d’exercices caractéristiques des manuels d’enseignement de la lecture au CP ». A suivre !
Article de J. Devanne