Chatel lance son plan numérique …
Les « hic » du plan numérique
Réactions au plan numérique de Luc Chatel l Chatel rend hommage aux mouvements d’éducation populaire l Les droits des EVS partiellement reconnus l La paye de décembre sauvée in extremis ! l Vous avez gagné 8 jours de formation l Instit et voilée est-ce possible ?
Protège ta vie sur Internet ! | Les troubles de l’audition détectés avant le 3ème mois.
Ecole Numérique Rurale : Retour sur expérience l Que seront les EPLE de demain ? l Journée mondiale contre le sida le 1er décembre.
Le Téléthon au lycée Langevin
L’écran contre le livre ? Le séminaire national sur les métamorphoses du livre…
Le Web 2 en allemand l Musique : Le web 2 comme M Jourdain l Quand Facebook aide à comprendre Maupassant.
Le fait du jour
Chatel lance son plan numérique
« L’avenir de l’école ne s’écrit pas à la craie ». C’est par cette belle formule que Luc Chatel a présenté le 25 novembre 2010 un « plan de développement des usages numériques à l’Ecole » qui veut agir à la fois sur la formation, la gestion des équipements, la production de ressources et la formation des élèves.
Pour Luc Chatel, il s’agit d’une « formidable opportunité d’élargir la possibilité d’enseigner et d’améliorer la personnalisation et le suivi des élèves ». Rappelant le rapport Fourgous, il a mis l’accent sur la nécessité de « changer de braquet » sur le terrain du numérique à la fois pour des raisons économiques et éducative. Le ministre a cité l’étude de R.J. Marzano sur l’efficacité du TBI. Le plan numérique s’articule en 5 parties d’importance inégale.
L’apport le plus important est peut-être les accords avec les collectivités locales. Luc CHatel a annoncé la signature d’une convention avec l’Association des départements de France (ADF), le 9 décembre. Un autre accord est prévu avec l’Association des régions de France. Ils devraient régler la question de la maintenance des équipements qui sera officiellement à la charge des collectivités locales. Cet effort important des régions et des départements va débloquer une situation où faute d’un partage des rôles le soutien technique sur le terrain était fort variable d’un lieu à un autre. Luc CHatel a annoncé que les académies devront proposer début 2011 un projet numérique en lien avec les collectivités locales. « Les dossiers présentés par les académies et les collectivités devront couvrir les grands domaines suivants, qui seront précisés dans un cahier des charges accompagnant le lancement de cet appel à projet : les infrastructures ; les services numériques ; les équipements ; la maintenance ; les ressources numériques ; la formation des enseignants ; l’accompagnement et le pilotage du projet », précise le dossier de presse ministériel.
Un effort de formation est également prévu. Un enseignant « référent pour les usages pédagogiques numériques » sera désigné dans chaque collège et lycée. Il devra accompagner les enseignants de l’établissement dans les usages des TICE et aider au pilotage TICE de l’établissement. Il recevra une indemnité. Interrogé par le Café, Luc Chatel n’a rien dit de précis sur cette indemnité. Rappelons qu’un décret du 8 septembre 2010 a prévu une indemnité pour « l’exercice des fonctions de référent pour les usages pédagogiques numériques ». Un arrêté publié au même Journal officiel du 9 septembre fixe un taux de base de 400 € et un taux plafond de 2400 €. Pour le ministre il est clair que ce sont sur ces référents que pésera l’essentiel de la formation dans le secondaire. Dans le primaire ce sera sur les animateurs TICE, là où ils existeront encore… Il sera aussi fait appel à la formation en ligne. Les nouveaux enseignants devront valider le Certificat informatique et internet niveau 2 à partir de 2012.
Les ressources numériques. Le plan numérique veut « faciliter l’accès aux ressources ». Pour cela le ministère a imaginé un dispositif qui s’inspire visiblement du plan Ecole numérique rurale (ENR). D’un coté les établissements retenu dans le cadre de l’appel à projet recevront un « chèque ressources numériques » d’un montant variant entre 500 et 2500 € leur permettant d’acheter des ressources numériques pédagogiques. Ces commandes seront faites sur un portail national de ressources numériques pédagogiques construit « en liaison avec le secteur de l’édition scolaire et multimédia ». Le ministre semble vouloir aller plus loin encore et il veut « faire évoluer l’organisation des contenus éducatifs » et notamment « dans leur approche économique ». Une allusion à Sesamath, dans son discours, montre que Luc Chatel veut privilégier des ressources « libres » qu’il assimile peut-être à « gratuites ». En même temps il annonce que l’Etat veut « accélérer les capacités des industriels » du secteur. Dans le cadre du grand emprunt un appel à projets sera lancé début 2011. Luc Chatel n’a pas précisé le montant du financement de cet appel.
Les ENT. Le ministre veut généraliser les ENT, sans fixer, comme ses prédécesseurs, une date butoir. Il maintient par contre la généralisation du cahier de textes numérique à la rentrée 2011, ce qui suppose que les collectivités locales aient les moyens de le faire.
Le B2i « révisé ». Le ministre a annoncé une redéfinition du B2i qui, de l’école au lycée, est censé attester d’une formation aux TIC. « Devant la montée en puissance des réseaux sociaux et l’importance croissante des usages inappropriés de ces outils, il est aujourd’hui nécessaire de réviser le B2i et de renforcer les compétences que les élèves doivent travailler et acquérir dans tous ces domaines ». Le CNDP accompagnera cette démarche en ouvrant début 2011 un portail « internet responsable ».
Quel financement ? Luc Chatel a reconnu qu’il n’avait pas obtenu de financement supplémentaire. Le plan numérique est financé par un redéploiement interne au budget de l’éducation nationale à hauteur de 60 millions sur trois ans. L’essentiel de cette somme ira aux chèques ressources. Le ministère prévoit de leur consacrer 8 millions la première année, 15 la seconde et 23 la troisième. Il restera peu de moyens pour la formation. Au total l’effort de l’Etat se situe à hauteur de celui du plan ENR (50 millions). Ce sont les collectivités locales qui apporteront l’essentiel des moyens du « plan Chatel »… Malgré cette modestie nous reconnaitrons au plan Chatel deux mérites. Le premier c’est de chercher à trouver une issue durable à la question du partage des rôles entre Etat et collectivités locales, une question qui empoisonnait l’atmosphère depuis longtemps. Même si la coordination entre les efforts de l’Etat et les investissements des collectivités s’annonce difficile, la question est abordée sainement sous l’angle du partenariat. Le second c’est d’avoir parlé du numérique en termes positifs, de le présenter comme une amélioration du système éducatif et de publier un argumentaire, largement inspiré du rapport Fourgous. En ce sens, le grand plan numérique est un pas sur la bonne voie.
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Les « hic » du plan numérique
Si le plan numérique de Luc Chatel est une avancée intéressante, il est aussi porteur de lacunes voire d’incohérence.
A la différence du rapport Fourgous qui fixait comme objectif une évolution des méthodes pédagogiques en s’appuyant sur les TICE, le plan numérique ne comporte pas de volet pédagogique. L’expression « changer de braquet » supposerait pourtant un tel changement car l’introduction des outils informatique, en soi, n’implique pas une modification des pratiques pédagogiques. Or c’est bien cette dernière qui peut rendre l’école plus efficace. On est donc dans la perspective d’une introduction plutôt secondaire des TICE dans un cadre pédagogique qui s’affranchit très bien de leur usage ou ne les utilise que pour la transmission frontale. A titre d’exemple, le ministre a paru très surpris et n’a pas vraiment répondu à une question du Café sur la suppression des obstacles au web 2 dans les établissements alors même qu’il veut faire évoluer le B2i vers une formation aux réseaux sociaux. Autre exemple : le ministre n’a pas précisé les conditions de rémunération des professeurs référents sur qui reposera pourtant la formation des professeurs du secondaire et l’animation TICE dans les établissements.
Une autre question du Café a étonné Luc Chatel. Celle des communautés virtuelles d’enseignants et de leur intégration dans le plan. Pour le ministre il appartiendra aux professeurs référents d’entretenir ces relations. Il nous semble que le succès de toute réforme en ce domaine passe par une coopération avec ces mouvements qui ne sont pas aujourd’hui des groupuscules de pionniers mais de véritables lieux de formation et de production de ressources. Le ministre souhaite apparemment s’appuyer sur le libre mais en méconnaissant les communautés de mutualisation. Cela confirme que c’est le modèle économique qui l’intéresse. Or libre, mutualiste et gratuit ne sont pas synonymes. Le plan Chatel a d’abord besoin du dynamisme pédagogique de ces mouvements.
Mais c’est aussi la question de la production des ressources pédagogiques qui semble assez mal posée dans le plan Chatel. Il est paradoxal de voir l’Etat ouvrir une plate forme de distribution de logiciels. Est-ce son rôle ? Connaît-on un autre pays où un magasin d’Etat aura le monopole de la distribution de logiciels aux établissements scolaires ? Est-il réellement souhaitable que tout outil pédagogique numérique doive être accepté par l’Etat ? Il y a des pays où les manuels scolaires sont un monopole public. Ce ne sont pas des démocraties. Pourquoi introduire ce contrôle étatique pour le numérique éducatif ?
La question s’impose d’autant plus que le ministre ignore les communautés d’enseignants d’un coté et qu’il souhaite une autre « approche économique » pour la production de logiciels, c’est à dire qu’il semble se méfier des éditeurs de l’autre. Si l’on écarte les uns et les autres il ne reste plus que les productions étatiques et celles dont l’Etat s’empare. Finalement n’est-il pas en train de faire une crise d’étatisme aigue ?
Les pays qui ont réussi l’intégration des TICE, l’Angleterre par exemple, s’y sont pris autrement. Ils ont reconnu le droit aux enseignants de choisir librement leurs outils numériques comme ils choisissent leur manuel papier. Ce droit là pourrait être remis en question aussi bien par la future plate forme de logiciels que par les choix de manuel numérique qui peuvent être opérés sur des ENT. Or on ne réussira pas la révolution numérique en retirant aux enseignants leur droit de choisir leurs outils. Ils leur ont donné des moyens importants ce qui a considérablement diversifié l’offre. Ils ont considéré que l’édition privée avait sa place dans la production de contenus ne serait ce que parce certains développements ambitieux nécessitent des moyens et des auteurs. Ils n’ont pas essayé de la contrôler ou de la valider laissant aux professionnels de terrain le soin de faire le ménage. L’Etat a pris toute sa place : celle des recherches (en Angleterre, le Becta) et de la réglementation, par exemple en accordant à la culture numérique dans les programmes sa vraie place. Ils ont confié la distribution et l’information à une association, en Angleterre le Besa. Ils ont ainsi développé ce qu’est la vraie économie du 21ème siècle, celle qui associe des partenaires de nature différente.
Réactions au plan numérique de Luc Chatel
« Pour accompagner les évolutions technologiques, une formation initiale et continue est indispensable », affirme le Snuipp, qui publie un dossier sur le numérique. » L’informatique ne sera pas le remède miracle à la difficulté scolaire mais peut contribuer, par de nouvelles approches des notions et des concepts, par son côté ludique et manipulatoire, par ses modalités de communication et sa rapidité de délivrance d’informations, à faire entrer certains enfants dans les apprentissages. Si le travail de l’enseignant en est forcément modifié, il doit l’être en toute conscience, facilité et plus efficace. Un accompagnement par la formation continue est indispensable. Le ministère a-t-il l’intention d’abandonner sa politique actuelle de suppression des actions de formation continue ? », interroge le syndicat. Le Snuipp a lancé le 24 novembre trois propositions devant le congrès des maires : « la mise en place d’un référentiel national qui définirait les contenus et les modalités de la formation et de l’accompagnement des enseignants ; l’élaboration d’une Convention Etat-communes clarifiant financements, responsabilités, achats et maintenance ; la création d’un Observatoire de l’équipement et des pratiques numériques pédagogiques ».
Le ton est plus mordant du côté du Conseil régional d’Ile -de-FRance. Pour Henriette Zoughebi, Vice-présidente en charge des lycées, « ce plan du ministre sonne comme un aveu. Une fois encore l’Etat tente de rattraper ce que nous faisons sur le terrain. Mais l’Etat est nu, il voudrait faire financer sa politique par les collectivités. Le ministre promet un milliard mais ne financera que 220 millions. Vers qui va-t-il se retourner ? Qui financera la maintenance du parc informatique actuel et des futurs équipements ? »
Chatel rend hommage aux mouvements d’éducation populaire
Au Salon de l’éducation, le 25 novembre, Luc Chatel a fait l’éloge de la Ligue de l’enseignement et des mouvements d’éducation populaire. Il a annoncé qu’une nouvelle convention serait signée avec les 8 principales associations, leur garantissant ainsi des moyens de fonctionnement.
Les droits des EVS partiellement reconnus
Selon le Se-Unsa, les interventions syndicales ont fait progresser le dossier des Emplois Vie Scolaire traditionnellement maintenus dans un état de grande précarité. Selon le syndicat, « plusieurs annonces ont été faites.. : la DGRH met en œuvre le programme de travail pour « faciliter l’accès à l’insertion professionnelle des personnels en contrat aidé avec un pilotage à tous les niveaux et une mise en place de formations qualifiantes ». Deux interlocuteurs sont , enfin, clairement identifiés au ministère pour mener ce projet… Une circulaire rédigée par la direction des affaires juridiques sera transmise aux administrations locales pour expliciter les règles de gestion de ces contrats de droit privé. »
La paye de décembre sauvée in extremis !
Selon l’AFP, la Commission des finances du Sénat a adopté en urgence le 25 novembre une demande d’ouverture de crédits de 1,4 milliards. Cette somme est nécessaire pour verser les salaires des fonctionnaires en décembre.
Vous avez gagné 8 jours de formation
Le B.O. du 25 novembre publie une circulaire précisant les conditions d’exercice du droit individuel à la formation. « Chaque agent travaillant à temps complet bénéficie d’un droit individuel à la formation d’une durée de vingt heures par année de service. Cette durée est calculée au prorata du temps travaillé pour les personnels à temps incomplet ou à temps partiel…Les droits acquis annuellement étant cumulables depuis le 1er juillet 2007, date d’entrée en vigueur de la loi du 2 février 2007, les personnels à temps complet en fonction depuis cette date ont capitalisé, au 31 décembre 2009, 50 heures de formation, soit approximativement 8 jours ». Mais attention : « Le droit individuel à la formation doit prioritairement être utilisé pour des formations hors plan de formation, permettant à l’agent d’acquérir de nouvelles compétences dans la perspective notamment d’une mobilité professionnelle par une préparation et un accompagnement adéquats et personnalisés. Vous veillerez à accorder des formations qui se déroulent de préférence pendant les vacances scolaires. »
Instit et voilée est-ce possible ?
Chez nos voisins, oui. En France le premier cas se pose en ce moment à Toulouse où une enseignante stagiaire s’est présentée voilée en classe.
Protège ta vie sur Internet !
La CNIL envoie aujourd’hui aux 40 000 classes de CM2 15 exemplaires de l’édition spéciale de Mon Quotidien sur le thème « Protège ta vie privée sur Internet « .
L’objectif est de leur rappeler que la vigilance s’impose dès maintenant, en particulier lorsqu’il s’agit de diffuser des informations à caractère politique, sexuel, médical ou religieux. C’est bien avant de publier qu’il faut réfléchir car une fois en ligne, il est difficile de supprimer les informations qui peuvent vous suivre toute votre vie.
Les troubles de l’audition détectés avant le 3ème mois
La Commission des affaires sociales de l’Assemblée vient d eremettre son rapport sur la proposition de loi visant à généraliser le dépistage précoce des troubles de l’audition. Elle a retenu le principe d’un examen gratuit avant le 3ème mois. Le texte doit maintenant être voté.
La classe
Ecole Numérique Rurale : Retour sur expérience
Un an après le plan Ecole Numérique Rurale qu’en reste-il ? Probablement de nouvelles exigences. Jeudi 25 novembre au Salon de l’Education se tenait une conférence en forme de retour sur le plan « Ecole Numérique Rurale » qui a mis en exergue les attentes considérables du terrain. Pour de nombreux enseignants de l’école primaire, l’intérêt pour le numérique est vif depuis longtemps. Mais revenons à cette conférence, animée par le Café Pédagogique, à laquelle participait un enseignant impliqué dans le plan ENR, un responsable « numérique » de la DGESCO, une représentante de « Smart Technologie » ainsi qu’un élu de L’AMRF (Association des Maires Ruraux de France).
Que seront les EPLE de demain ?
Une régionalisation du système éducatif ? UN EPLE différencié dans son architecture selon l’âge des élèves ? Un EPLE profondément modifié dans son organisation spatiale et temporelle par l’utilisation des ENT ? Toutes ces questions et bien d’autres ont été évoquées au colloque « Les vingt cinq ans de l’EPLE » organisé par le Snpden et A&I.
Journée mondiale contre le sida le 1er décembre
« L’information des élèves sur le VIH/sida et les principales infections sexuellement transmissibles (IST), leur mode de transmission, la prévention, le dépistage anonyme et gratuit dans les systèmes de soins, et en particulier l’intérêt de leur dépistage précoce, reste primordiale », affirme Jean-Michel Blanquer dans cette circulaire. « Je rappelle que, si cette journée mondiale se doit d’être un temps remarquable de mobilisation des établissements scolaires, l’efficacité de la prévention repose essentiellement sur la pérennité des actions éducatives et l’implication permanente des équipes. » La circulaire donne des instructions pour les séances d’éducation à la sexulaité.
Etablissement partenaire
Le Téléthon au lycée Langevin
Des défis sportifs, des sujets de Noël : le lycée Paul Langevin de Sainte Geneviève des Bois organise les 3 et 4 décembre 2010 dans le cadre du Téléthon, une grande manifestation afin de récolter des fonds pour l’AFM.
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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
L’écran contre le livre ? Le séminaire national sur les métamorphoses du livre
Peut-on enseigner la littérature aux « digital natives » ? Les 21-22-23 novembre s’est déroulé à la Bibliothèque Nationale de France un séminaire où chercheurs, artistes, pédagogues ont pu confronter leurs expériences et analyses sur « les métamorphoses du livre et de la lecture à l’heure du numérique ». Il s’agissait d’interroger des changements en cours : en quoi une révolution technique (peut-on qualifier autrement le passage de l’imprimerie à l’ordinateur ?) entraîne-t-elle des mutations culturelles majeures (lit-on et écrit-on de la même façon sur livre codex et sur écran ?) elles-mêmes susceptibles de modifier en profondeur les pratiques pédagogiques.
Les disciplines
Le Web 2 en allemand
Pas encore au top dans l’utilisation de tous ces outils du Web 2.0, mais désireux quand même d’utiliser un moyen d’organiser, de partager vos supports pédagogiques et de faire collaborer vos élèves pour créer ? Alors les outils du web 2.0 tels que le blog, le wiki, et de façon plus générale, les nombreux sites Web2.0 en ligne sont faits pour vous. Ce dossier s’attachera à vous donner des pistes d’utilisations pédagogiques de sites Web2.0 pour les professeurs de langues vivante, ainsi que quelques trucs pour devenir un(e) ‘Pro’ du Web 2.0.
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Musique : Le web 2 comme M Jourdain
« Avec mes lycéens j’utilise beaucoup la communication web 2.0, je fais systématiquement ouvrir aux élèves un compte google pour utiliser le service “google document” qui me sert de plateforme de diffusion de documents et d’outil de travail collaboratif, j’utilise même parfois Facebook pour communiquer, répondre aux questions qu’ils me posent. » Nicolas Martello témoigne des usages du web 2 en éducation musicale.
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Françoise Cohen est professeure de lettres modernes au lycée Maximilien Perret d’Alfortville. Dans le cadre d’une séquence consacrée au roman de Maupassant Bel-Ami, elle a conçu et mené avec ses élèves une utilisation pédagogique originale de Facebook : la réalisation de quizz interactifs pour mieux s’approprier les caractéristiques des personnages.
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