Présenté par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, le 2 mai, le 3ème Plan autisme comporte des volets concernant l’éducation nationale.
Ainsi le plan met en place un dépistage systématique dès 18 mois afin de permettre des interventions précoces. Le repérage sera fait par les assistantes maternelles mais aussi par les professeurs des écoles et les médecins scolaires. Le plan prévoit la création d’une classe de maternelle spécifique dans chaque académie dès la rentrée 2014, soit au total 700 places. Il prévoit aussi le développement de Sessad avec 550 places et le soutien à la scolarisation en milieu ordinaire. Au total le plan mobilise 205 millions sur les années 2014-2017 et crée 1173 postes.
Il est pourtant vivement critiqué par l’association Vaincre l’autisme. Elle dénonce la manque de concertation. Surtout, pour l’association, » alors que le 3e Plan autisme se doit de donner un élan aux prises en charges adaptées, le gouvernement choisit clairement de cloisonner et de maintenir l’institutionnalisation de l’autisme. C’est ainsi que perdurera le retard de 40 années, pour lequel la France est condamnée au niveau international ». L’association craint le recul d ela scolarisation et la « discrimination envers les enfants ». » En annonçant que le 3e Plan autisme intégrera la création de classes spécialisées dès la maternelle, le gouvernement ne fait qu’accentuer l’exclusion dont sont victimes les enfants atteints d’autisme. »