Education, violences, conflits et paix en Afrique
« Depuis les années 90, rares sont les pays africains qui n’ont pas connu de violences… Cette situation contribue à fragiliser et même à compromettre l’éducation des jeunes et par la même les perspectives de développement durable. En amont, voire en dehors des situations de conflit, se pose la question des formes de violence en milieu scolaire ou à l’encontre des enfants d’âge scolaire, qu’ils soient ou non à l’école. Celles-ci sont multiples : recours à la violence physique de la part des enseignants (usage de la « chicotte »…) ; harcèlement et abus sexuels à l’encontre des jeunes filles ; attitude négative d’enseignants ou contenu même de certains enseignements négatifs vis à vis de certaines populations… Par ailleurs, l’école elle-même est trop souvent un bastion de violences entre étudiants, entre étudiants et enseignants, et entre étudiants et le pouvoir en place… Ces violences sont certes le résultat de frustrations vécues à l’école, mais sans doute aussi l’extériorisation de l’échec de l’école à développer chez les apprenants une culture de la paix, à travers les programmes scolaires et le comportement des enseignants ». L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a organisé à Yaoundé (Cameroun) un colloque qui a permis d’identifier les facteurs favorisant ces violences.
http://www.ird.fr/fr/actualites/communiques/2006/cp152.pdf
Algérie : Réouverture des écoles privées
Selon Le Nouvel Observateur, les 40 écoles privées algériennes fermées le 26 février viennent d’être autorisées à terminer l’année scolaire. Ces établissements dispensaient les cours en français.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060304.FAP1369.html?1747
Bénin : La grippe aviaire vide un restaurant universitaire
Selon Fraternité, les étudiants de l’université d’Abomey-Calavi boudent leur restaurant universitaire. Celui-ci se vide à chaque fois que de la viande de poulet ou des oeufs sont au menu. Les étudiants craignent que les plats soient préparés avec des volailles infectées du H5n1.
http://fr.allafrica.com/stories/200603031069.html
Cameroun : L’école buissonnière frappe les établissements privés
« A la fin du premier trimestre, le proviseur du lycée bilingue de Deïdo, M. Soppo Kingué, était dans tous ses états » raconte Le Quotidien Mutations. « Un de ses élèves, et de surcroît de la classe de 6e, totalise 72 heures d’absences non justifiées. « Et pourtant, selon les informations recueillies, le gamin arrivait à l’école, seulement il n’entrait pas en classe ». Les chefs d’établissement privés déplorent l’installation de bars et de salles de jeu à l’entrée des établissements scolaires. » Face à l’entrée principale du collège privé bilingue du Centre au quartier Bépanda, quelques élèves en uniforme sont carrément installés dans les bars du coin. Non loin de là, d’autres jouent aux flippers, au baby-foot ou aux cartes quand ils ne sont pas dans des ciné-clubs. Du côté du collège King Akwa, c’est pratiquement la même ambiance aux heures de cours. Des élèves visiblement contents naviguent d’un site pornographique à un autre dans un cybercafé ».
http://fr.allafrica.com/stories/200602240047.html
Congo : Les enseignants payés en fausse monnaie
Des Bic : « billet impropre à la consommation ». C’est le surnom donné aux billets distribués aux en enseignants congolais (Kinshasa) pour la paye de février. Selon Le Potentiel, les enseignants sont payés avec des billets « qui leur sont réservés ». De plus le compte est loin d’y être : les liasses sont généralement fausses.
http://fr.allafrica.com/stories/200602270951.html
Côte d’Ivoire : L’ONU supervise les examens en zone nord
Près de 600 militaires et policiers de l’ONU sont mobilisés pour l’organisation des examens en zone nord, celle qui est tenue par les forces ne reconnaissant pas l’autorité du président ivoirien. Les examens dureront jusqu’au 23 mars.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=17690&Cr=ivoire&Cr1=
Sénégal : L’éducation renforcée dans les banlieues de Dakar
Selon Le Soleil, un vaste programme de construction et de formation va être lancé au bénéfice des écoles de la banlieue de Dakar. 320 nouvelles classes seront construites et 100 réhabilitées. Un programme de formation de près de 5000 maîtres sera lancé. Le coût total, près de 13 millions d’euros, sera supporté par l’Agence française de développement pour 70%, le gouvernement sénégalais pour 17%. Le reste sera apporté par l’ONG Aide et Action.
http://fr.allafrica.com/stories/200603170015.html