Fermées depuis le 16 mars ,les écoles suisses devraient rouvrir le 11 mai. Dans le Canton de Vaud, la Société pédagogique vaudoise (SPV), principal syndicat des enseigants, demande le report de cette décision et de strictes mesures sanitaires.
Dans le canton de Vaud, selon Yves Froidevaux, secrétaire général de la SPV, la fermeture a été soudaine. Il n’y avait pas de plateforme de téléenseignement et rien n’avait été anticipé. Les enseignants se sont débrouillés pour assurer du téléenseignement à partir des outils commerciaux (WhatsApp, Zoom etc.) et du courrier postal. Leur travail a été cadré avec une instruction publiée le 24 mars privilégiant la consolidation des acquis et interdisant les évaluations. Elle limitait aussi al durée du temps consacré aux travaux scolaires.
« Une réouverture des écoles ne doit pas mettre en danger les élèves, les professionnel·le·s de l’école et plus largement la population. Ainsi, toutes les conditions sanitaires, afin de garantir la sécurité, doivent être réunies avant de vivre un retour, même partiel, en classe », déclare la SPV le 16 avril. La SPV invite la canton à différer la réouverture tant qu’elle ne pourra pas être justifiée par des raisons sanitaires. « De strictes garanties doivent être données aux professionnel·le·s sur les conditions de travail durant cette période, notamment de ne pas faire appel aux personnes dites « vulnérables » ou encore sur le nombre d’élèves pouvant être accueillis simultanément. Ainsi, les conditions sanitaires, notamment la distanciation sociale, doivent être applicables dans toutes les classes, y compris avec des élèves de quatre ans ».
