» Le contexte économique difficile dans lequel sont entrés les jeunes de la Génération 2004 se traduit par des niveaux de salaire plus bas que ceux des jeunes de la Génération 98. Alors que les jeunes, notamment les diplômés de l’enseignement supérieur, interrogés dans l’enquête Génération 98 avaient bénéficié d’une croissance exceptionnelle de leurs salaires, avec 15% d’augmentation entre la troisième et la septième année de vie active, les jeunes de la Génération 2004, voient leurs salaires croître de 3% entre trois et sept ans avec une évolution négative entre cinq et sept ans. Au total, le salaire médian (en euros constants de 1998) des emplois à temps plein au bout de sept ans de vie active de la Génération 2004 est de 1 240 € contre 1 280 € pour la Génération 98″, affirme le Céreq en résultat d’une enquête qui compare le devenir des jeunes de la génération 1998 et 2004.
L’enquête montre aussi que, « pour les diplômés de l’enseignement supérieur, la part des emplois à durée indéterminée n’augmente pas ou très peu ; mais ils sont moins nombreux que leurs prédécesseurs à occuper des emplois de cadre ».