Inviter les enseignants à désobéir aux instructions officielles, c’est ce que le Snuipp, premier syndicat du primaire, vient de décider. Dans un communiqué il invite les enseignants à ne plus effectuer les 36 heures d’APC inscrites à leur obligations de service.
Dans une lettre adressée à la ministre le 29 septembre, les secrétaires généraux du Snuipp expliquent que » ce dispositif ne constitue pas une réponse adaptée à la difficulté scolaire, que les journées des élèves les plus fragiles sont inutilement alourdies et que, pour les enseignants, il est coûteux en temps pour une efficacité contestable.. Le temps dévolu aux APC serait autrement mieux utilisé pour les multiples partenariats éducatfs ou médico-sociaux et pour renforcer le lien avec les familles ».
» Nous appelons dès aujourd’hui la profession à entrer dans l’action et à ne pas mettre en oeuvre les APC », conclue le syndicat qui demande l’ouverture de négociations.
Cetet décision est prise alors que la pétition lancée par le Snuipp passe le cap des 35 000 signataires. Mais cela ne représente que 10% des enseignants du primaire. Sur cette base le Snuipp expose ses militants à des sanctions et à un conflit aussi avec les parents.