Lutte contre le tabagisme : toujours une priorité
Après une baisse de la consommation suite à la loi Evin dans les années 1980, on note une augmentation du tabagisme notamment chez les jeunes et les femmes. Par ailleurs, il y a toujours une surreprésentation des CSP défavorisées parmi les fumeurs. Ce dossier dresse ainsi un bilan de ce qui a été fait et plaide pour une relance des mesures de lutte contre le tabagisme.
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/adsp?ae=adsp&clef=121&menu=11
La fécondité dans les régions depuis les années 1960
En France métropolitaine, les disparités régionales de fécondité se sont sensiblement réduites depuis la fin du baby-boom. Le traditionnel croissant de haute fécondité, qui s’étendait jusque dans les années 1960 de l’Ouest à l’Est en passant par le Nord, a disparu. En 2009, la fécondité est la plus élevée dans le quart nord-ouest de la France, ainsi qu’en Franche-Comté, Rhône-Alpes et Provence – Alpes – Côte d’Azur. La Corse est la région la moins féconde, suivie par l’Alsace et la Lorraine où la fécondité équivaut à celle du sud-ouest et du centre de la France. L’âge moyen à l’accouchement ne cesse de progresser depuis 1977. En 2009, il culmine à 31 ans en Île-de-France, soit près d’un an de plus que dans les autres régions de métropole. La hausse de la fécondité après 28 ans est générale, mais elle est globalement la plus forte dans la moitié Sud de la France, ainsi qu’en régions Centre et Île-de-France ; dans ces régions, la fécondité dépasse en 2009 les niveaux atteints en 1975. Dans les départements d’outre-mer, la fécondité est généralement plus élevée et plus précoce qu’en métropole, en particulier en Guyane
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1430
Le bilan démographique 2012. La population croit mais plus modérément
Le bilan démographique 2012 donne la population de la France estimée au 1er janvier 2013 et l’évolution de la situation démographique depuis 1982 : population au 1er janvier, nombre de naissances, de décès et de mariages (les données France métropolitaine sont disponibles sur une période plus longue ; elles sont diffusées à partir de 1946). Il présente également les principaux indicateurs démographiques.
Ce bilan annuel est établi à partir des résultats définitifs du recensement 2010. L’estimation de population au 1er janvier 2010 est donc définitive. Pour les années suivantes, cette estimation est actualisée à partir des statistiques d’état civil et d’une estimation du solde migratoire. Il s’agit donc d’estimations de population provisoires pour les années 2011, 2012 et 2013.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1429
Les français et leur budget santé
Bien que le budget annuel des français en matière de santé ai peu évolué depuis l’an dernier, le baromètre Safinscope montre que cette stabilité cache des écart de pus en plus important dans la population, selon les âges et selon le revenu par foyer.
http://www.sofinscope.sofinco.fr/les-francais-et-leur-budget-sante-2/
La situation du cancer en France en 2012
Comme chaque année, l’INCA propose une synthèse des multiples données disponibles sur les cancers et la cancérologie en France. Au-delà des données épidémiologiques, le rapport rassemble des indicateurs concernant les différents champs de la maladie, des facteurs de risque à la qualité de vie des personnes touchées par un cancer en passant par la recherche et l’offre de soins.
Cette 5èm édition c’est enrichit d’un nouveau chapitre concernant les inégalités de santé liées aux cancers. En effet, malgré les progrès globaux en termes d’espérance de vie, les inégalités sociales de santé se sont creusées lors des dernières décennies. Et ces inégalités sont particulièrement importantes dans le domaine des cancers : les personnes issues des CSP les moins favorisées souffrent et meurent plus que les autres catégories.
Fragilité et prévention de la perte d’autonomie : une approche en économie de la santé
Dans un contexte global de vieillissement de la population, une meilleure connaissance des mécanismes conduisant à la perte d’autonomie constitue un objectif majeur, notamment pour mettre en œuvre des politiques de prévention efficaces. Le concept de « fragilité », élaboré initialement en géronto-gériatrie et désignant un état précurseur de la dépendance fonctionnelle, apparaît à ce titre comme un outil intéressant. Si plusieurs approches coexistent, le modèle de Fried, reposant sur cinq critères d’ordre physiologique – fatigue, diminution de l’appétit, faiblesse musculaire, ralentissement de la vitesse de marche, sédentarité – semble le plus opérationnel pour mesurer la fragilité et cibler des populations suffisamment en amont de la dépendance.
En économie de la santé, l’approche retenue ici de la perte d’autonomie s’intéresse particulièrement aux causes et conséquences économiques et sociales du processus de fragilisation des personnes âgées, et aborde des enjeux tant en termes de protection sociale que d’efficacité du système de soins.
http://www.irdes.fr/Publications/Qes2013/Qes184.pdf