Vous avez souvent l’occasion d’utiliser le mot plaisir quand vous évoquez les situations pédagogiques ? Une rubrique de ce numéro de septembre du Café mensuel invite à découvrir le plaisir dans sa discipline. Alors s’il y a bien des raisons d’être morose à cette rentrée, ou mécontent, ou pessimiste, le Café mensuel apporte son lot de consolations. Notez le « s » !
Les raisons d’être morose vous les trouverez dans le chapitre sur le système éducatif. Oui le métier est toujours aussi mal payé. Oui la rentrée 2014 est cette année encore tendue avec beaucoup d’élèves en plus et peu de nouveaux profs sur le terrain. Ils sont encore à l’école ! Sans comptez que le nouveau métier défini dans un décret publié cet été ressemble beaucoup à l’ancien…
Mais il y a aussi le plaisir d ‘enseigner qui revient avec la rentrée. Une discipline, l’eps en l’occurrence, en fait son étendard. Mais on le retrouve dans la Grande lessive qui s’annonce, chez les instits de la rue d’Alésia à Paris, chez André Antibi, qui publie un nouveau livre, et même finalement chez F Durpaire et B Mabilon-Bonfils qui publient un livre sur « la fin de l’école ».
Et puis il y a ces nombreuses expérimentations et pratiques numériques que vous trouverez dans les pages du mensuel. Apprend-on différemment avec le numérique ? , interroge B Devauchelle. Quels enjeux pour les tablettes ? Peut on faire confiance au Byod en classe ? Comment enseigner avec des tablettes en langues ? Le numérique change t-il le cours de français ?
Voilà toute une rentrée à l’image des professeurs des écoles que j’évoquais. Un zeste de ressentiment. Un brin de colère. Une vague d’inventivité et d’allant.
François Jarraud
