« Cette épreuve est inadéquate », écrit l’Appep, une des associations de professeurs de philosophie. « Pour la première partie, en effet, il est exigé des candidats qu’ils s’expriment debout et sans notes. Cette absence totale de support les conduira, pour pallier le stress et les éventuels trous de mémoire, à réciter un discours préalablement écrit et appris par cœur, ce qui est une dénaturation de l’oral. Pour la deuxième partie, l’échange avec le jury devrait permettre un échange fructueux entre le candidat et le jury autour des connaissances disciplinaires acquises par le candidat. Mais la grille d’évaluation prévoit seulement deux items sur cinq portant sur les connaissances et l’argumentation, les trois autres portant sur la « qualité orale », la « prise de parole en continu » et « l’interaction ». Ainsi, cette épreuve apparaît principalement comme une épreuve de maintien, qui évalue des compétences purement rhétoriques et comportementales. Loin de valoriser l’oral au baccalauréat, qui devrait associer la forme et le fond, cette épreuve le décrédibilise ». L’Appep demande que des heures soient données dès la première pour préparer vraiment un grand oral.
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