On l’excuserait presque. A en croire le rapport officiel de F Boutet-Waiss et D Lacroix, IGAENR, le doyen de la faculté de droit de l’université de Montpellier a surtout « manqué d’expériences ». Il a été souffert « d’impuissance à gérer l’escalade des tensions qui ont marqué la journée du 22 mars ». Pourtant, spécialiste du droit, il devait bien savoir ce qu’il faisait en introduisant et en félicitant publiquement le commando qui a frappé des étudiants le 22 mars 2018 dans ses locaux. Le rapport recommande une procédure disciplinaire à l’encontre du doyen et d’un professeur qui a participé de façon ouverte au commando. Il ne demande aucune sanction contre le président de l’université qui a pourtant organisé la situation et l’a accompagnée tout au long de la journée du 22 mars.
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