Les syndicats de l’enseignement agricole dénoncent les suppressions massives de moyens à l’occasion de la réforme du lycée. Ainsi selon le Snetap Fsu, pour le bac technologique STAV des enseignements complets qui font la spécificité de l’enseignement agricole disparaissent purement et simplement. Pour le bac général, l’intersyndicale dénonce la réduction drastique des spécialités. C’est par ce biais que le ministère fait des économies de postes. Une démarche qui pourrait faire réfléchir tous les enseignants…
» La mise en place de spécialités en classe de 1ère et terminale se traduit donc par la suppression des EIL mais dans les projets diffusés ce jour… la DGER propose de ne pas transposer les EIL en enseignement de spécialité ! Ainsi, il n’existerait pas-plus dans le futur bac technologique de spécialité liée aux services à la personne et aux territoires, ni à l’agroalimentaire, ni à l’agroéquipement. Plus de formation spécifique dans ces 3 domaines », écrit le Snetap Fsu à propos du bac technologique STAV.
Pour le bac général suivi en lycée agricole, c’est l’intersyndicale qui monte au créneau. » « La DGER l’a tuer ! », annoncent les syndicats FO, CGT, et FSU. » Faute de moyens, faute d’ambitions, la DGER a refusé toutes nos propositions d’amendements et imposera que les lycées ne proposent qu’un seul parcours ! Ainsi les élèves ne pourront pas choisir leurs enseignements de spécialité de terminale, ceux-ci seront (faute de moyens) imposés par l’établissement. Chaque lycée n’aura les moyens de proposer qu’une « paire » d’enseignements de spécialité : biologie-écologie-mathématiques ou mathématiques-physique chimie ou biologie-écologie-physique chimie. »