« C’est effectivement un raté. Toutes nos excuses ». Le ministère de l’éducation nationale a du multiplier les tweets et SMS d’excuses le 17 février après une série d’erreurs dans le mouvement des enseignants du second degré. Pressé d’envoyer les avis de mouvement avant les syndicats, le ministère a multiplié les boulettes.
Des enseignants ont reçu leur accord pour mutation alors qu’ils n’avaient rien demandé. D’autres, inscrits au mouvement, attendent toujours.
Derrière cette situation un vieux rapport de force entre le ministère et les syndicats. Le mouvement est contrôlé par les syndicats lors du passage en commission. Les syndicats en tirent une grande partie de leur force. Ce que vit mal l’administration. « Depuis que le ministère a mis en place la communication du projet de mouvement sous Sarkozy, le SNES n’a de cesse de la dénoncer : depuis toujours ce qui est communiqué aux participants à l’inter n’est rien d’autre qu’un projet et est donc, par nature, susceptible d’être modifié au moment des commissions (CAPN et FPMN) », écrit le Snes.