Il y aurait eu 200 refus de la minute de silence selon la ministre qui répond le 14 janvier à une question du député Ump Goasguen. 40 cas d’apologie du terrorisme ont été transmis à la justice.
« On relate des refus de participer à cet hommage, des refus de se lever, des chahuts, et des agressions verbales voire physiques… Mes questions, madame la ministre, sont très simples : quelles seront les sanctions ? Que comptez-vous faire pour que les valeurs de notre pays soient inculquées à tous les jeunes Français ? », demande Claude Goasguen pour l’Ump le 14 janvier à l’Assemblée nationale.
« Vous me demandez combien d’incidents m’ont été signalés. Je vais vous répondre précisément. S’agissant de la minute de silence elle-même, une centaine d’incidents nous ont été signalés. Les jours suivants, nous avons demandé aux enseignants de rester aussi vigilants ; une centaine de nouveaux incidents nous ont été signalés. Parmi ces incidents, une quarantaine ont été transmis aux services de police, de gendarmerie, ou encore à la justice, car il s’agissait dans certains cas d’apologie du terrorisme. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. »