« L’ensemble des personnels est confronté au gel du point d’indice et à l’absence de perspectives concernant la revalorisation de leurs missions et de leurs salaires. Malgré des créations de postes, les conditions d’exercice restent difficiles. La formation initiale et continue doit être améliorée de manière urgente ». La Fsu mobilise ses syndicats pour une grève nationale le 3 février. Le mouvement sera accompagné par des intersyndicales dans plusieurs départements. Ainsi dans l’académie de Créteil l’intersyndicale regroupe CGT éduc’action et Fsu.
La perspective de la grève c’est à la fois la dégradation salariale, accentuée par la hausse des prélèvements en janvier, et la gestion de la rentrée 2015. Ainsi si on lit le dossier publié par la Fsu de l’académie de Versailles, celle-ci met en avant des moyens insuffisants pour la rentrée 309 créations de postes dans le second degré et 339 dans le premier degré. La croissance démographique reste forte dans l’académie et les mesures ministérielles en faveur de l’éducation prioritaire prélèvent des postes (72 postes pour faire face à la pondération rep sur 309 postes crées ).
Mais la grève apparait aussi comme un pari. L’atmosphère générale de l’après 11 janvier n’encourage pas à des grèves catégorielles. Surtout le front syndical apparait très divisé, les syndicats réformistes affichant leur refus de la grève.