Depuis la signature du Trait de l’Elysée, le 22 janvier est une journée de l’amitié franco-allemande. Alors que la ministre va fêter en Allemagne cet événement, l’association des professeurs d’allemand (ADEAF) montre le caractère négatif pour l’enseignement de l’allemand de la réforme du collège.
Pour l’ADEAF, la réforme a des effets négatifs : » suppression de très nombreuses sections bilangues et de toutes les sections européennes, c’est-à-dire de dispositifs attractifs et efficaces pour l’apprentissage de l’allemand, diminution des heures d’allemand au collège entrainant une dégradation des conditions de travail des enseignants, écartelés entre plusieurs établissements, situation épuisante, préjudiciable à la mise en place de projets, faible augmentation mécanique pour cette seule rentrée 2016 du nombre d’élèves germanistes au collège en raison de l’entrée d’une classe d’âge supplémentaire en 5e dans l’apprentissage d’une LV2, ce qui signifie, au mieux, une stagnation du choix de l’allemand, épuisement du vivier des classes européennes et même des classes ABIBAC de lycée remettant en question l’existence de cette filière d’excellence ouverte à tous ». Autant de sujets qui pourraient rattraper la ministre lors des cérémonies prévues en Allemagne.