Calendrier des examens
Le B.O. du 1er décembre publie le calendrier des examens 2006. Les bacs technologiques et généraux se tiendront du 12 au 16 juin (généraux) et du 12 au 20 (technologiques) pour les épreuves écrites du 1er groupe. Les épreuves écrites de maths-informatique, enseignement scientifique et français sont fixées aux 12 et 13 juin. La note fixe également les dates de l’Abitur et de l’option internationale. Les épreuves orales et pratiques et facultatives auront lieu à des dates fixées par le recteur. Les résultats du premier groupe seront communiqués à partir du 3 juillet.
Les bacs professionnels auront leurs épreuves écrites du 19 au 23 juin (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Polynésie : du 16 au 23 juin).
Le brevet aura lieu à partir du 26 juin.
Dans tous les cas, les sessions se termineront le 8 juillet pour le brevet et le 10 juillet pour les bacs.
Un document annexe précise les dates et heures de toutes les épreuves des bacs.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/44/MENE0502536N.htm
Annexe (en pdf)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2005/44/annexes.pdf
Elections professionnelles : participation en baisse
Alors que la carte syndicale bouge peu, les élections professionnelles 2005 confirment une baisse régulière des taux de participation. Le ministère de l’éducation nationale a publié les résultats définitifs des élections professionnelles de l’enseignement public. La FSU reste la fédération la plus importante avec 45% des voix dans le primaire pour le Snuipp (+1%) et 39% des voix pour le Snes dans le secondaire (inchangé). Le Se-Unsa représente un quart des enseignants du primaire (et 7% dans le secondaire). Le Sgen Cfdt recule légèrement : il perd 2% dans le primaire, passant de 10 à 8%, et le secondaire, passant de 12 à 10%.
La principale évolution concerne la participation. Dans le primaire, le taux de participation a perdu 10 points depuis 1999, passant de 71 à 61%. Dans le secondaire la baisse est de 3%, de 65 à 62%.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200512101623
La Journée de solidarité n’est plus imposée aux élèves
« Pour les personnels enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation : une journée, le cas échéant fractionnée en deux demi-journées, est consacrée hors temps scolaire à la concertation sur le projet d’école ou d’établissement… et, dans les établissements publics locaux d’enseignement, à la concertation sur le projet de contrat d’objectif… ainsi qu’à la définition d’un programme d’action en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes ». Un arrêté publié au Journal Officiel du 17 novembre redéfinit la Journée de solidarité à l’Ecole. Les élèves seront en vacances et les enseignants réunis dans les établissements. La date sera fixée dans le premier degré par l’IEN, par le chef d’établissement dans le second degré.
Les personnels non enseignants effectueront 7 heures de travail « aux dates déterminées par l’autorité responsable de l’organisation du service ».
On se rappelle le fiasco de la Journée de solidarité l’an dernier. On ne sait toujours pas quelle est la rentabilité de cette présence enseignante un jour supplémentaire dans des clases vides…
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENF0502404A
Journée de solidarité
Le B.O. du 24 novembre apporte quelques précisions par rapport à l’arrêté annoncé dans L’Expresso du 18. La journée (éventuellement fractionnée en 2 demi-journées) sera bien consacrée » à la concertation sur le projet d’école ou d’établissement… et, dans les établissements publics locaux d’enseignement, à la concertation sur le projet de contrat d’objectif… ainsi qu’à la définition d’un programme d’action en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes ». Les élèves seront donc en vacances.
Une note de service précise qu’ » il conviendra de prendre en compte particulièrement toute initiative permettant l’organisation d’activités en direction des élèves (travail de soutien, information liée à l’orientation, …) ou en direction des parents (nouvelles rencontres, entretiens avec les enseignants…) ».
La ou les dates devront être fixées avant la fin du premier trimestre et le ministère demande que la concertation débute dès maintenant. Cela rappelle un peu l’échéancier de l’accord sur les remplacements…
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/43/MENF0502407N.htm
Formation à l’étranger
Programmes du CIEP, échanges franco-allemands : le B.O. du 17 novembre présente l’ensemble des échanges et actions de formation à l’étranger organisés cette année au bénéfice des enseignants.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/42/MENE0502387C.htm
Affectation dans l’enseignement supérieur
Le BO n°43 publie une note rappelant la procédure d’affectation des enseignants du secondaire dans l’enseignement supérieur et publiant la liste de ces emplois.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/43/MENP0502507N.htm
Les non-titulaires campent devant la Sorbonne
Une dizaine de tentes devant la Sorbonne ont accueilli, selon l’AFP, des enseignants non-titulaires sans emploi. D’autres campent en permanence devant le rectorat de Créteil depuis octobre.
Dépêche AFP
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/051207155138.nyl2e7ed.html
Les expulsions d’élèves continuent
Selon l’AFP, le Réseau éducation sans frontières signale l’expulsion de deux enfants kosovares scolarisés à Caluire le 2 décembre. A Paris, Juan (5 ans) et Christian (13 ans), tous deux Colombiens, pourraient connaître le même sort.
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/051203132947.6rkxtj17.html
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/051203115906.al4ksu53.html
http://www.educationsansfrontieres.org/
Privés de cantine ?
Selon l’AFP, le député PS du Nord Patrick Roy a interpellé le ministre de l’éducation à propos du blocage de subventions ministérielles destinées aux cantines. Le ministre assure avoir fait les efforts nécessaires pour les débloquer. Rappelons que l’Unicef France a demandé qu’une loi reconnaisse un droit à la cantine à tous les enfants. Une mesure qui aurait sans doute un impact social positif immédiat.
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/051206165255.5g710xej.html
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/11/index181105.aspx
Mouvement des maîtres sous contrat
La gestion du mouvement des maîtres sous contrat est particulièrement problématique puisque des enseignants peuvent, à l’occasion d’une mutation ou d’une fermeture de classe, être licenciés de fait sans motif sérieux par le chef d’établissement privé. Une circulaire publiée au B.O. rappelle la procédure à suivre. Elle précise : » la décision par laquelle un chef d’établissement refuse la candidature d’un ou plusieurs des candidats bénéficiaires d’un contrat définitif ou, pour les maîtres ayant effectué leur année de stage, d’un contrat provisoire, sera motivée par écrit. Les motivations de caractère trop général ne sauraient être regardées comme constitutives d’un motif légitime. En pareille hypothèse, vous prendrez systématiquement l’attache du chef d’établissement pour lui préciser les raisons pour lesquelles vous considérez son refus comme illégitime au sens du décret pour éviter toute incompréhension. Si vous estimez que ce refus n’est pas légitime, aucun maître délégué ne pourra être nommé dans la discipline correspondante pour le second degré ou dans l’emploi correspondant pour le premier degré au sein de l’établissement ».
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/45/MENF0502602C.htm
Régime d’invalidité des maîtres du privé
Après la réforme de l’assurance maladie, le décret réformant le régime d’invalidité des maîtres du privé est paru au Journal Officiel du 16 novembre. Il accorde l’allocation temporaire d’invalidité et un droit à une rente.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENX0500202D
Stabilité des étudiants en IUFM
Selon une étude ministérielle, « la baisse des effectifs (en IUFM) amorcée en 2003 s’atténue à la rentrée 2004 (-2% en 204 après -4%). Le recul porte sur le nombre des stagiaires de seconde année (-8%). Le nombre d’étudiants préparant un concours d’enseignement en IUFM reste stable. L’étude confirme également la féminisation de la filière (68%) particulièrement dans le premier degré.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0534.pdf