Journée de solidarité : 16 mai
Un arrêté publié au JO du 21 décembre fixe au 16 mai la « journée de solidarité ». Toutefois des adaptations peuvent être décidées par les recteurs.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENF0402669A
Mais les parents en sont exonérés !
» Les parents ne devraient donc pas se voir reprocher l’absence de leurs enfants s’ils ne vont pas à l’Ecole ce jour-là ». Ce jour-là c’est bien sur le lundi de Pentecôte, ou, pour le Gard et le Territoire de Belfort, le lundi de Pâques. Analysant l’arrêté du ministre de l’éducation nationale, la FCPE en conclue que réglementairement ce texte ne concerne que les personnels de l’éducation nationale et que les élèves ne sont pas tenus de venir en cours ce jour là !
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=409
Jeudi 6: 22 vla les flics !
« Opération publicitaire », pour le principal syndicat de policiers, « spectacle » pour la FSU, l’opération de « sécurisation » des établissements scolaires est accueillie fraîchement. Jeudi 6, le ministre de l’intérieur participera à des contrôles d’identité menés devant des établissements scolaires. Des actions similaires auront lieu dans plusieurs régions dans les établissements « difficiles ». Pour Patrick Gonthier, Unsa-Education, « l’effet spectacle dissimule l’absence d’intérêt réel pour ces problèmes de sécurité.. On va cibler des établissements dits difficiles. On va donc les stigmatiser… Cela fera bien pour le JT mais cela ne fera aucun bien à l’éducation ».
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_050105170608.macapzdz.html
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/violence_index.aspx
Sécurisation et expulsion
Alors que le ministre de l’intérieur lançait une « opération de sécurisation » autour des établissements, L’Humanité signale plusieurs cas d’expulsion d’enfants et de collégiens. L’Expresso avait mentionné le cas de Samuel, un élève de Pau arrêté dans son collège. A Dreux, selon L’Humanité, Artium, 8 ans, et Sofia, 11 ans, ont quitté l’école : leurs parents, réfugiés, en France depuis 2002, sont menacés d’expulsion.
http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-01-06/2005-01-06-454185
La sécurisation et la violence
» Cette opération est purement publicitaire… Le côté négatif ressort sur les élèves qui nous disent ce matin : c’est n’importe quoi. A Stains, les jeunes sont souvent confrontés aux violences, ils en connaissent les causes et les conséquences. La sécurisation ne peut régler la répression. Ils savent qu’il est nécessaire d’avoir des policiers qui règlent les délits, mais ils ne comprennent pas qu’on mette comme ce matin des agents électoraux au service d’un ministre ». Bernard Defrance, professeur de philosophie à Stains et président de DEI France, critique dans le Nouvel Observateur « l’opération de sécurisation » menée le 6 janvier devant les établissements scolaires. « Les élèves ont peu apprécié la vérification, les palpations, les fouilles… Cet effet d’humiliation fabrique véritablement la violence. Etre victime d’un tel traitement pousse à effectuer soi-même la transgression : je n’ai rien fait et je suis contrôlé, la prochaine fois, ils auront une bonne raison… L’opération discrédite la justice et la police… L’opération de « sécurisation » fabrique plus la violence qu’elle ne la prévient ».
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20050106.OBS5554.html
Education sans frontières
Pau, Ivry, Bordeaux, Amiens : des enseignants se sont mobilisés dans ces villes pour tenter d’empêcher l’expulsion de jeunes étrangers scolarisés. Le mouvement « enseignants sans frontières » fait connaître ces actions et a réalisé un « Guide des jeunes scolarisés sans papiers » pour faciliter leur régularisation. Le dernier cas communiqué par l’association concerne un Angolais de 10 ans, scolarisé en Cm2 à Paris, dont le frère âgé de 20 ans est expulsable. Ces deux frères sont les seuls rescapés d’une famille massacrée en Angola. Le statut de réfugié politique vient d’être refusé au frère aîné. Les instituteurs de l’école Pierre Larousse (Paris 14ème) ont lancé une pétition.
http://www.educationsansfrontieres.org/
Comment aborder en classe le séisme d’Asie ?
Le séisme du 26 décembre 2004 marquera les esprits par sa force exceptionnelle et ses graves conséquences humaines. Il est difficile de ne pas l’évoquer avec les jeunes. Le Café publie un dossier spécial qui recense des liens pour aborder le sujet en classe dans plusieurs disciplines.
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/seisme_index.aspx
Sapin laïc et baladeur
Le Monde du 16 décembre raconte l’histoire du sapin d’un lycée de Lagny, d’abord supprimé au nom de la loi sur la laïcité et « par sécurité » à la demande de deux lycéennes avant d’être restauré spontanément par les élèves. Curieuse affaire qui témoigne d’un climat tendu dans certains établissements.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-391082,0.html