Par François Jarraud
Depuis le 4 avril les monuments nationaux sont ouverts gratuitement aux jeunes. C’est l’occasion de parler de politique culturelle…
Les musées nationaux gratuits à partir du 4 avril
Dès le 4 avril, les musées nationaux seront ouverts gratuitement aux jeunes de la communauté européennes âgés de moins de 26 ans ainsi qu’aux enseignants français du primaire et du secondaire. Cette mesure concerne les collections permanentes d’une cinquantaine de musées et une centaine de monuments dont le Louvre, Cluny et Versailles.
A cette occasion, plusieurs établissements organisent des fêtes. Pour le ministère de la Culture, elle est susceptible d’amener les jeunes dans les musées. Une expérimentation a été menée, durant les six premiers mois de l’année 2008, qui a révélé le succès de la gratuité auprès des jeunes de 18 à 25 ans. Deux dispositifs d’accès gratuits aux collections permanentes avaient été mis en place durant cette période : la gratuité totale pour tous dans 14 musées et monuments nationaux dépendant du ministère de la Culture et d’autres ministères (Défense, Enseignement supérieur et recherche) et la gratuité pour les jeunes de 18 à 25 ans dans quatre grands établissements parisiens, un soir par semaine de 18h à 21 heures. Les résultats de cette expérimentation ont démontré l’intérêt de la gratuité pour la classe d’âge des 18-25 ans. Les jeunes visiteurs ont en effet exprimé très majoritairement leur satisfaction de pouvoir entrer librement dans les musées. Elle les incite, certains pour la première fois, à pousser les portes des musées et monuments.
Sur le plan social, l’impact est plus relatif. La gratuité ne modifie pas profondément l’origine sociale des visiteurs. Ce sont toujours les classes moyennes et supérieures qui fournissent la majorité de ceux-ci.
Dossier d epresse
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/artgrat_musees.html
Quand la région aide à pousser les portes de la culture
On connaît bien le rôle des collectivités dans les établissements scolaires en termes de constructions, de rénovation et d’équipement ou pour la réussite et l’épanouissement des élèves. Il n’est donc pas surprenant que la région Ile-de-France se soit attachée, comme d’autres mais peut-être plus que d’autres, à élargir des dispositifs culturels ou internationaux pour en faire de véritables outils pédagogiques.
Ce sont eux que présente ce numéro 13 du Café francilien. Il est question des Apprentiscènes, de Tick’Art, des résidences d’écrivain ou encore du Cent quatre. Il est question de culture c’est-à-dire d’éducation. C’est la motivation de ce numéro que d’inviter les enseignants à participer avec leurs élèves à ces programmes. Histoire de pousser les murs du lycée.
Le sommaire du Café francilien
http://cafepedagogique.net/regionales/Francilien/Pages/idf13_Sommaire.aspx