Par François Jarraud
S’orienter en ligne, consulter les indicateurs des lycées en ligne : de vrais services pour les lycéens ?
Darcos inaugure un service gratuit d’aide à l’orientation
Développé avec l’Onisep, ce service propose un chat et des fiches réponse aux questions de base sur l’orientation. Le service est aussi accessible au téléphone au 0810 012025. Réservé à la région Picardie il sera généralisé à toute la France en septembre.
Dans un entretien accordé à La Tribune, Xavier Darcos annonce également l’expérimentation d’un bilan personnel d’orientation pour chaque élève de troisième, appelé «Portrait d’avenir». « II s’agit de construire avec l’élève son avenir grâce aux intervenants de I’Education nationale et du secteur de l’emploi… Il est en effet intéressant, pour certains, d’avancer dans la scolarité Ie moment où on fait Ie lien entre un choix d’orientation et un profil de métier. Ce dispositif, qui s’ajoutera au stage de découverte professionnelle, est expérimenté dans l’académie de Limoges » a déclaré le ministre.
Mon orientation en ligne
http://www.monorientationenligne.fr/qr/index.php?provenance=
Article La Tribune
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20090323t[…]
Dossier s’orienter après la troisième
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/102_Sommaire.aspx
A quoi sert l’indicateur des lycées ?
Qui connaissait le lycée de Thizy ? Après la publication par le ministère des « indicateurs du lycée, retravaillés par le quotidien, voilà ce lycée propulsé par Le Figaro « premier lycée de France ». Une nomination qui ne fait pas d’ombre aux grands classiques (Henri IV, Louis le Grand etc.) que le journal a fait passer après quelques établissements à forte valeur ajoutée. L’Internaute a fait un choix des plus classiques : Louis le grand, Henri IV, L’ecole active bilingue, Condorcet, L’école alsacienne, lycée Saint Paul de Lens, Hoche à Versailles continuent à caracoler en tête du classement. Alors que le ministère publie ses propres évaluations, leur traitement par la presse montre à quel point ces données sont subjectives.
Car il n’est pas certain que les indicateurs calculés par le ministère (la Depp) soient efficaces. Le taux de réussite au bac est évidemment un outil grossier : on peut facilement atteindre 100% si ‘l’on dispose d’élèves ayant un bon niveau. Quant au « taux attendu » sensé mettre en valeur l’écart entre le taux réel de reçus au bac et celui espéré, c’est-à-dire « l’effet établissement », Georges Felouzis a pu montrer qu’il donnait lui aussi une version fausse de la réalité. Les critères retenus pour calculer le taux attendu camouflent de forts écarts de niveau scolaire. Enfin, malgré les efforts du ministère, les indicateurs ministériels sont souvent ramenés par les familles au seul taux de réussite au bac.
Le premier effet de ces indicateurs c’est évidemment d’alléger les familles d’une réflexion sur ce qu’est un « bon lycée » . Puisqu’on ne saurait réduire l’enseignement au bac et un bon lycée à son taux de réussite, les familles devraient se soucier davantage de savoir quel genre d’établissement peut convenir à leur enfant et choisir l’établissement en conséquence…
Le second effet c’est d’accompagner la suppression de la carte scolaire. Au vu des résultats les parents seront libres de demander l’établissement de leur choix. On peut donc s’attendre à des transferts d’élèves importants particulièrement pour les classes moyennes. Le risque est dans l’aggravation des ghettos scolaires accueillant les plus défavorisés. Pour tout un tas de raisons, on sait (l’expérience anglaise l’a démontré) que les familles les plus modestes restent dans l’école de leur quartier même quand elles peuvent le quitter ce qui contrarie la théorie favorable à la concurrence.
La publication des indicateurs peut avoir l’apparence d’un geste d’information démocratique. Mais en réalité elle participe à la construction d’établissements homogènes socialement et ethniquement. C’est-à-dire à la ségrégation.
Les idnicateurs
http://www.education.gouv.fr/cid3014/indicateurs-de-resultat[…]
Comment choisir son lycéee
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2009/102_Co[…]
Sur APB les lycéens préfèrent les formations courtes
Selon Les Echos, les lycéens franciliens , obligés de suivre la procédure d’orientation active, préfèrent les BTS (32%) aux universités (27%).
Article Les Echos
http://www.lesechos.fr/info/france/4849570-les-lyceens-fran[…]
5ème Forum adolescences
Réussir : quels défis pour l’adolescence ? Organisé par la Fondation Wyeth, avec le soutien du ministère, ce colloque oscille entre questions psychologiques (qu’est ce que la réussite ?) et questions d’orientation. Parmi les intervenants, le 13 mai à Paris, signalons Marie Choquet, Patrice Huerre, Paul Robert, Monique Sassier, Boris Cyrulnik, Jean-Paul de Gaudemar.
Le programme