Par François Jarraud
Organisée par l’AFEV, avec Curiosphère et Trajectoires Reflex, la 2ème Journée du Refus de l’échec scolaire a réuni plusieurs centaines de personnes, enseignants, responsables associatifs ou locaux, parents, à Paris, Lyon et Nantes. Le Café, partenaire de la Journée, était présent à Paris et à Lyon.
A Paris, c’est François Dubet qui a été le fil d’Ariane de cette journée. On retiendra peut-être ses échanges avec un principal, Bruno Dubois, une élue, Colombe Brosselle, adjointe à l’éducation de la Ville de Paris; un moment de grâce particulier avec de jeunes élèves de CM2 et leur enseignante.
Que faire contre l’échec scolaire ? Les points de vue divergent. Les organisateurs avaient décidé de mettre l’accent sur le collège. Et un sondage , basé sur les réponse sdes élèves suivis par l’AFEV, met en évidence quelques faits : un élève sur trois qui n’aime pas du tout aller à l’école, 36% qui ont mal au ventre quand il faut y aller, 15% qui s’ennuient tout le temps, 20% qui ne comprend pas ce qu’on lui demande de faire, un pourcentage équivalent qui continue à travailler quand il ne comprend pas…
C Brosselle témoigne de l’action de la ville de Paris avec par exemple « Action Collège », un programme qui travaille l’autonomie des jeunes élèves de 6ème et 5ème, le soutien scolaire proposé en 6ème, l’aide aux projets pédagogiques et aux voyages scolaires.
François Dubet ne manquait pas d »anecdotes pour faire passer ses idées. C’est le modèle scolaire français qu’il a mis en accusation. « Un des problèmes des collèges c’est que la présence des adultes y est trop faible » affirme-t-il. Il déplore aussi la disparition des activités culturelles qui jouaient un rôle positif sur les relations profs – élèves. Pour lui il est clair qu’on ne s’en sortira qu’en changeant le cœur du fonctionnement du système. Un programme bien ambitieux…
A Lyon, l’Afev avait brassé les participants en ateliers, sous la houlette de Philippe Meirieu, permettant un riche échange d’opinions que vous découvrirez dans le reportage ci-dessous. Au terme de cette Journée, quel bilan pouvait en surgir ? Peut-être la richesse des confrontations et des échanges, la multitude des points de vue, l’affirmation, pas si fréquente, qu’on peut faire et qu’on doit faire quelque chose.
Le reportage du Café à Lyon
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Le blog spécial de l’événement