Une Ecole sans drogue
« Dans toutes les classes où j’enseigne, il y a toujours deux ou trois élèves gravement atteints par la consommation de cannabis. Cela concerne tous les milieux… On n’en parle pas assez. Il y a une sorte de fatalité. Tout le monde fait comme si ça n’existait pas. Même les parents ». A l’occasion d’une campagne publicitaire initiée par le ministère de la santé, Le Monde publie plusieurs témoignages d’enseignants qui attestent, si besoin était, de la diffusion et de la gravité du phénomène. Pour le quotidien, » le plan Douste-Blazy serait encore plus utile et efficace s’il était porté et défendu, conjointement, par le ministre de l’éducation nationale. De même que pour d’autres problèmes de comportement personnel, comme ceux qui touchent à la sexualité, la consommation de psychotropes devrait faire l’objet d’une information plus large dans les collèges et dans les lycées. Ce qui est fait, dans ce domaine, est bien, mais insuffisant. Cette pédagogie-là, elle aussi, devrait être systématique ». Le plan annonce une école sans tabac, sans complaisance vis-à-vis du cannabis et offrant une éducation préventive. On en est encore loin. Les établissements n’ont souvent pas les moyens pour faire cette éducation. Il y a pire : comment affirmer cette politique alors que chez plusieurs de nos voisins européens le cannabis est toléré ou légalisé ?
http://www.drogues.gouv.fr/fr/cannabis/cannabis.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-396536,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-396550,0.html
La PEEP soutient la campagne anti-drogues
« La PEEP pense que nous devons offrir à nos jeunes une autre ambition que celle de »gérer la drogue et de se droguer propre ». La drogue ne doit pas être acceptée comme une fatalité.. Aussi, les outils mis en place, ligne d’écoute, centres de consultation cannabis, brochures d’information seront très utiles pour les jeunes concernés et leur famille ». Mais la PEEP attend des gestes concrets concernant la consommation de tabac et d’alcool.
http://www.peep.asso.fr/actualite.php?id_actu=33&PHPSESSID=2362ba930af3ccff470384377c247bf1
Pas d’enfants de chômeurs dans ma cantine
A la différence de l’école, la cantine scolaire n’admet pas tous les enfants. Selon Le Monde du 19 janvier de nombreuses communes franciliennes réserveraient la cantine aux enfants dont les deux parents travaillent. Les municipalités se justifient en plaidant le manque de place mais reconnaissent aussi que les repas coûtent cher. Du coup ce sont les enfants des parents les plus démunis qui en sont exclus. La Thénardier était cantinière…
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-394796,0.html
Cantines : sombre situation
Selon l’AFP, l’enquête de l’UFC Que Choisir à paraître en février devrait faire des vagues. Menée auprès de 2.000 cantines scolaires, elle établit que la moitié d’entre elles n’ont aucun souci de diététique et que la situation empire.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_050124193209.4fsy0upc.html
http://www.quechoisir.org/
Exclusion confirmée pour deux lycéens de Montreuil
Le recteur de Créteil a confirmé les sanctions qui ont frappé 2 élèves d’un lycée de Montreuil à l’occasion d’un voyage à Auschwitz. L’un d’eux est exclu du lycée pour « approbation du génocide », l’autre est renvoyé pour 15 jours pour « comportement inconvenant et irrespectueux ».
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-395253,0.html
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/01/index130105.aspx
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L’école française peut-elle accepter le droit à l’éducation des enfants handicapés ? Pour de nombreuses associations de parents il leur semble se heurter à un mur. Le Parlement vient d’adopter un article de loi qui donne le dernier mot pour l’intégration des enfants à l’école à une commission et non aux parents.
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=245968236
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=411
Handicap : L’intégration et ses limites
» Il y a nécessité de partager le principe que tout enfant en situation de handicap ne peut être intégré en milieu ordinaire… Dès lors que l’enfant ou l’adolescent n’est plus en mesure de tirer profit des objectifs de l’école ni de répondre à ses exigences malgré son projet individualisé, dès lors que les aides n’arrivent plus à compenser les désavantages liés à son handicap qui alors le mettent en grande difficulté, voire en souffrance… Mais aussi quand la scolarité accentue chez l’enfant ou l’adolescent la prise de conscience de sa « différence ». Dans les deux cas de figure existent alors d’autres formes d’intégration scolaire. Dans des dispositifs comme les classes d’intégration scolaire, où, là, c’est une pédagogie spécialisée qui est mise en oeuvre ». Dans Le Monde du 3 février, Jean-Marc Louis, inspecteur de l’Education nationale, critique « le militantisme » des familles. Pour lui, l’intégration nécessite une révolution culturelle que l’Ecole n’a pas encore faite.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-396548,0.html
La FCPE appelle au rétablissement des TPE
Protestant contre les inégalités de la carte scolaire (voir L’Expresso du 31/01/05), la FCPE demande le rétablissement des TPE. « Les heures de TPE en terminale sont purement et simplement supprimées et pas du tout affectées à des dédoublements de classes de langue comme s’y était engagé le ministre… La FCPE appelle.. dans les conseils d’administration des lycées à présenter une motion contre la suppression des TPE ».
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=413
5% d’élèves absentéistes
En moyenne un élève sur vingt pratique l’absentéisme au moins 4 demi-journées par mois. Mais, selon une étude ministérielle, la situation varie beaucoup d’un établissement à l’autre. Alors qu’un cinquième des établissements ne connaissent pas d’absentéisme, 10% des établissements ont un taux d’au moins 15%. Les lycées professionnels, les gros collèges sont les plus concernés.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0504.pdf
Fillon et les TPE mobilisent les lycées
« Ca gronde dans les lycées ». Sous ce titre, Le Parisien ne fait pas allusion à la grève des profs mais au mécontentement des lycéens. » Le ministre dit vouloir une école plus juste mais il prépare le contraire » affirme un jeune. » La suppression prochaine des travaux personnels encadrés (TPE) déplaît beaucoup. « Avec les TPE, l’élève n’est plus passif mais actif. Cela change des cours magistraux parfois assommants » confie un lycéen au Parisien. La réforme du bac mécontente également.
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=245971672
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=245971668
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=245971671