« Ces évaluations sont destinées à contraindre les projets d’établissement, dans une perspective managériale destructrice pour le service public d’Éducation », écrit le Snes Fsu. Alors que le ministère et le Conseil d’évaluation de l’Ecole (CEE) lancent les premières auto évaluations d’établissements, le Snes y voit une manoeuvre et l’introduction d’une gestion libérale des établissements. « Elle sert, sous des mots creux flatteurs (« partagé » « coconstruction » « acteurs » « territoire ») à culpabiliser les personnels engagés à réaliser des« progrès » quand l’État, lui, détruit les emplois et s’attaque aux métiers. Aucun personnel d’orientation recruté, 7 500 suppressions d’emplois d’enseignants en quatre ans dans le second degré public, 70 000 élèves en plus mais l’auto-évaluation va solutionner toutes les difficultés, c’est certain… l’auto-évaluation peut être un outil de déréglementation au nom de l’adaptation au « local ». »
Le ministère lance les premières évaluations d’établissement