Les autorités éducatives réagissent au carnage perpétré à l’école Sandy Hook de Newtown (Connecticut). Selon Education Week, des conseils de soutien psychologique sont envoyés aux enseignants pour qu’ils abordent la question avec leurs élèves dans de nombreux comtés. En même temps les autorités éducatives revoient leurs consignes de sécurité. Nous en avons trouvé trace par exemple dans l’Ohio, à Cuyahoga Falls, où le proviseur du lycée annonce trois mesures de sécurité : la réduction du nombre des accès à l’établissement, la fermeture des portes des classes durant les cours et le renforcement de la vidéo surveillance. Trois mesures qui n’auraient probablement pas empêché le tueur d’entrer dans l’école. L’école Sandy Hook avait un sas gardienné et une caméra vidéo.
Mais l’événement interroge surtout le suivi médical de la jeunesse américaine. Selon une étude réalisée par le New York Times en 2000, la moitié des auteurs de carnages ont un passé psychiatrique. Tous ont prévenu qu’ils allaient tuer sans qu’un suivi médical les accompagne.