C’est dans un théatre parisien que V Peillon va présenter le 13 décembre son plan numérique. Le numérique tient une place remarquée dans la loi d’orientation. La loi d’orientation annonce « un service public de l’enseignement numérique et de l’enseignement à distance ». Il devrait permettre de « mettre à disposition des écoles et des établissements d’enseignement des services numériques permettant de prolonger l’offre des enseignements qui y sont dispensés et faciliter la mise en oeuvre d’une aide personnalisée aux élèves ».
Il proposerait » aux enseignants des ressources pédagogiques pour leur enseignement, des contenus et services destinés à leur formation initiale et continue et des outils de suivi de leurs élèves et de communication avec les familles » et assurerait » l’instruction des enfants qui ne peuvent être scolarisés dans une école ou dans un établissement scolaire ». La loi veut aussi régler la question de la maintenance du matériel numérique en en transférant la charge aux collectivités territoriales. Elle propose une redéfinition de l’exception pédagogique pour permettre l’utilisation d’oeuvres en classe. Enfin la loi fixe comme objectif « la formation à l’utilisation des outils et des ressources numériques … à l’école, au collège et au lycée ». Mais les contraintes budgétaires encadrent sérieusement l’effort de l’Etat qui ne devrait pas dépasser 10 millions, une somme très inférieure au seul programme Ecole numérique rurale sous Darcos.
Le ministre a annoncé mercredi dans Le Nouvel Observateur une offre de soutien scolaire pour 30 000 collégiens de l’enseignement prioritaire à la rentrée 2013. La proposition se substituera-t-elle aux services déjà proposés par des conseils généraux ? Les lecteurs du Café pourront suivre sur le compte twitter du Café en direct les propositions du ministre. Reportage et analyses dans le prochain Expresso…
