C’est in extremis, le 31 août, que le Journal officiel publie les arrêtés accordant l’accréditation de délivrer les masters des métiers de l’enseignement aux écoles supérieures du professorat et de l’éducation ouvertes dans chaque académie.
Pour trois d’entre elles, l’accréditation est accompagnée de restrictions. Ainsi à Paris, l’habilitation n’est accordée que pour un an pour le master du second degré. Au bout d’un an, le dossier de l’unievsrité Paris IV sera revu. » Durant la première année de l’accréditation, l’école supérieure du professorat et de l’éducation, l’établissement dont elle relève et les établissements partenaires apportent tous les éléments requis par les ministres en lien avec les attendus du dossier d’accréditation tels que définis à l’article 2 de l’arrêté fixant les modalités d’accréditation des écoles supérieures du professorat et de l’éducation susvisé », précise l’arrêté.
A Grenoble, l’université Grenoble I n’est accréditée pour chacun des 3 masters que pour une seule année. A Versailles, l’université Cergy Pontoise n’est accréditée que pour un an pour les trois masters et pour le master « pratiques et ingénierie de la formation ».
Lors de sa conférence de presse de rentrée, le 29 août, Vincent Peillon avait justifié ces restrictions par l’importance trop grande donnée par ces universités aux apprentissages disciplinaires par rapport à la formation professionnelle.