« La mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires et des projets éducatifs territoriaux, la réforme de la formation initiale, l’accompagnement des personnels nouvellement recrutés ou contractuels, le lancement de la consultation sur les nouveaux programmes et l’éducation prioritaire, l’élaboration de modules de formation à distance produisent un accroissement des charges de travail », écrit Paul Devin, secrétaire général du SNPI, le syndicat des inspecteurs de la Fsu, dans une lettre du 23 septembre adressée au ministre de l’éducation nationale.
« Elles ne pourront être assumées correctement si elles se conjuguent avec un manque patent de moyens par exemple l’absence de secrétariat administratif ou la composition incomplète de l’équipe de circonscription. Elles méritent des calendriers qui contraignent moins à agir dans l’urgence ». Le syndicat relève le » sentiment de malaise » chez les inspecteurs » car elle se conjugue à un manque de perspectives, tant en termes de finalités poursuivies, qu’en termes de reconnaissance effective de la place des inspecteurs dans l’institution ».
Lors d’une réunion à l’OZP le 18 septembre, des principaux et inspecteurs avaient aussi souligné les flottements et les inquiétudes à propos de la consultation sur l’éducation prioritaire qui semble mal partie.