Démocratiser l’accès au savoir, construire une Ecole qui parle à tous : tel est l’enjeu d’aujourd’hui. Au-delà des moyens nécessaires au bon fonctionnement des établissements, répondre à ce défi oblige à revisiter les pratiques pédagogiques usuelles pour débusquer ce qui fait problème et contribue à l’insu des acteurs à perpétuer des difficultés que les dispositifs d’aide ne parviennent pas à enrayer.
L’irruption des nouvelles technologies déclasse la primauté de l’Ecole comme instance éducative, questionne la légitimité des contenus enseignés et bouleverse les façons d’apprendre. Pour autant, la modernisation de l’école ne saurait s’arrêter au modernisme technologique : les outils ne valent que pour l’usage qu’on en fait et l’histoire est riche de déceptions vis-à-vis des mirages de la modernité… Comment penser les différences et faire avec l’hétérogénéité ? Quelles pratiques sont de nature à (re)mobiliser les élèves ? Quels facteurs y contribuent ? Quels déplacements-clés faut-il faire opérer aux élèves les moins en phase avec l’Ecole ? Si l’exigence est indispensable, sur quoi doit-elle porter ?
Les 5 et 6 avril, le GFEN organise à Saint Denis (93) un colloque ouvert à tous. Y interviendront notamment Denis Paget, Jean-Yves Rochex et Yves Chevallard.