De nouveaux blocus de lycées , dans le cadre d’actions demandant des sanctions dans l’affaire Théo, ont eu lieu le 28 février. Au lycée Jules Ferry de Paris (9ème) la proviseure a été blessée par des jets de projectiles. Son agresseur a été interpellé. Une quinzaine d’établissements franciliens ont été bloqués. Des interpellations ont eu lieu à Paris, Aulnay sous Bois, Gennevilliers Clichy et Vanves.
» L’émotion soulevée dans la jeunesse par l’affaire Théo ne saurait en aucun cas justifier les violences, débordements et blocages inacceptables qui se sont produits devant certains lycées. L’État sera particulièrement ferme, comme l’ont montré les interpellations d’hier. Il faut désormais laisser la Justice faire son travail », a déclaré N Vallaud Belkacem qui a marqué aussi son soutien à la proviseure de Jules Ferry.
Le Snpden, principal syndicat de personnels d e direction, dénonce ces violences. » Sans assemblée générale, sans slogan, sans perspective, ces blocages instaurent un climat de violence d’abord symbolique et maintenant physique ». Le syndicat dénonce aussi « trop de complaisance » par rapport à ce mouvement.
Dans Libération, un collectif de parents et d’enseignants, notamment Véronique Decker, dénonce « une casse autrement plus grave et durable que les dégâts matériels occasionnés par une poignée de personnes : la destruction méthodique des services publics et en particulier de celui de l’Education nationale. ». Ils annoncent une manifestation le 3 mars à Bobigny devant le tribunal qui jugera des jeunes arrêté suite à une manifestation pour Théo.