Neuf jours après la publication du décret pérennisant la participation de l’Etat au financement des activités périscolaires, l’Association des maires de France (AMF) demande un doublement de l’aide publique et menace de faire payer les familles.
Un décret publié le 18 août a pérennisé la contribution de l’Etat aux activités périscolaires et un arrêté a fixé à 50 euros par enfants (plus 40 dans les communes défavorisées) son montant, le tout représentant environ 400 millions.
Mais ce n’est pas assez pour l’AMF qui juge les communes en difficulté du fait de l’Etat. « L’organisation de nouvelles activités périscolaires s’est traduite par de nouvelles charges importantes pour les communes et les intercommunalités, notamment des frais supplémentaires de fonctionnement et de personnel », écrit l’AMF. « Or, cette réforme survient dans un contexte de réduction drastique des dotations de l’Etat jusqu’en 2017 alors même qu’il demande aux collectivités territoriales de diminuer leurs dépenses ». Pour l’AMF , le vrai coût d ela réforme c’est un milliard et non 400 millions.
» Par cet effet de ciseau redoutable, un nombre croissant de communes peut malheureusement se trouver dans l’obligation de cesser la gratuité ou de prévoir une augmentation des tarifs des nouvelles activités périscolaires voire d’autres services publics à la population comme la restauration scolaire par exemple », menace l’AMF.
L’AMF oublie de préciser que les communes bénéficient aussi d’une aide des CAF pour ces activités évaluée à environ 500 millions…