Les principales organisations lycéennes, l’Unl, la Fidl, le SGL, participeront à la journée d’action du mercredi 9 mars contre le projet de loi sur le travail, aux coté des étudiants de l’Unef. L’impact dans les lycées pourrait être sensible.
Réunies le 25 février, les organisations de jeunes ont lancé un appel commun contre le projet de loi sur le travail. » Nous appelons à une journée nationale d’initiatives et d’actions le mercredi 9 mars à l’occasion du conseil des ministres, et à la poursuite de la mobilisation au-delà, notamment à travers les journées de mobilisation intersyndicale ».
Ainsi, pour le Syndicat Général des Lycéens, « ce projet de loi promeut un véritable recul des droits sociaux, ce qui est particulièrement dévastateur en période d’instabilité économique et de précarité de la jeunesse… Futurs travailleurs, les lycéens se préoccupent de leur avenir sur le marché du travail. Cependant, les propositions de la Ministre nous semblent clairement inappropriées face au contexte économique et politique. La loi favorise le grand patronat au détriment des droits des salariés ».
Le syndicat souligne que le projet de loi « touche particulièrement les jeunes car l’allongement du temps de travail des apprentis mineurs sera facilité (l’autorisation de l’inspection du travail sera supprimée pour plusieurs secteurs), ils pourront ainsi travailler 10 heures par jour (contre 8h actuellement) et 40h par semaine (35h actuellement). Il est prévu, entre autre, d’assouplir les dérogations concernant les 35 heures et les salaires (“Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées”).