La FCPE
de Meurthe-et-Moselle » soucieuse d’assurer aux familles un égal accès à
l’examen et aux enfants une réelle chance de réussite, a introduit un
recours en référé devant le Tribunal administratif de Nancy à l’effet de
voir ordonner au Ministre d’organiser à nouveau l’épreuve de mathématiques
de la série S » . Cette décision s’appuie sur la découverte de barêmes
d’évaluation de l’épreuve très différents d’une année l’autre.
Comment expliquer les mauvais résultats à cette épreuve ? Pour un expert,
« le premier exercice portait sur les nombres complexes, était très
classique, et sans intérêt particulier. Il n’a pas dû dérouter les élèves,
malgré une question (3c) un peu technique, mais il n’y a là rien d’anormal
en TS. Le deuxième exercice (pour les non-spécialistes) portait sur la
géométrie dans l’espace (rebaptisée comiquement « géométrie spatiale » par
l’ensemble des médias). Cette partie des programmes « sortait » assez rarement
dans les anciens programmes Néanmoins, elle fait bien partie des programmes
actuels. La difficulté résidait peut-être dans la seconde question, dont la
résolution la plus simple fait appel à des outils qui sont étudiés en
seconde, et ne sont pas toujours revus en première (le programme y est très
lourd), ni repris en TS. Cette question a pu désarmer les élèves, après une
première question évidente. L’exercice de spécialité utilisait des
savoir-faire d’arithmétique, déjà présents dans l’ancien programme, et qui
n’ont pas posé problème, mais, aussi, des connaissances relatives aux
équations de cônes ; là, les élèves n’ont peut-être pas été toujours bien
préparés, dans la mesure où le libellé du programme, vraiment novateur,
n’indiquait pas précisément les savoir-faire à connaître.
Quant au problème, il innovait dans sa forme, puisque l’habituel problème
d’analyse (souvent d’ailleurs critiqué comme trop traditionnel) était
présenté dans une problématique de biologie : c’était un problème de
« modélisation ». Si les savoir-faire techniques n’excédaient sans doute pas
leurs connaissances moyennes, les candidats ont pu être déroutés par
l' »enrobage », inédit, et par le nombre de paramètres qui intervenaient dans
les calculs. Mon avis est que le sujet est bien dans la lettre du programme
et dans l’esprit de ses commentaires, mais qu’il était peut-être un peu
audacieux pour une première année : le nouveau programme n’a pas donné lieu
à la parution d’annales zéro, et les sujets de Pondichéry et de Beyrouth
n’ont pas laissé augurer de tant de nouveauté. Du coup, les élèves (et leurs
enseignants) n’ont pu qu’en être surpris ».
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