Par Marjorie Lévêque et Robert Delord
L’AFP a attiré notre attention cette semaine sur une circulaire de décembre du gouvernement grec qui fait bondir beaucoup de monde !
L’exploitation publicitaire des prestigieux vestiges et sites archéologiques, à commencer par l’Acropole, est en effet désormais facilitée par des tarifs “plus raisonnables” : par exemple un forfait quotidien de 1 600 euros (environ 2000 dollars) pour un tournage professionnel sur l’Acropole (contre 4000 euros en 2005 par exemple) ; un forfait de 30 euros pour un cliché professionnel utilisé dans une publication.
Cette décision, prise alors que le pays surendetté tente de regonfler des caisses publiques vides, s’inscrit dans une série de dispositions visant à « faciliter » l’accès au patrimoine du pays, et à mieux assurer ainsi sa promotion, a-t-on affirmé au ministère.
Jusqu’à présent, tout ce qui était du domaine de la publicité commerciale était exclu par avance, il semblerait que cela soit maintenant possible, et les autorisations de filmées étaient plutôt accordées avec parcimonie.
Alloués à la Caisse des ressources archéologiques, les fonds ainsi levés doivent revenir aux sites pour leur surveillance et entretien.
Articles complets :
http://www.lesaffaires.com/monde/monde/a[…]
http://www.lepoint.fr/monde/grece-l-acropole-est-a-lou[…]
Le quotidien grec de centre-droit “Ελεύθερος Τύπος” se faisait mardi 17 janvier l’écho d’une bonne partie de la population grecque qui y voit plutôt une braderie de son patrimoine en titrant “Ils louent le Parthénon pour 1000 euros !”.
Vous retrouvere là la une complète du journal :
http://www.frontpages.gr/?id=9&date=20120117
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