Par deux lettres ouvertes à Vincent Peillon envoyées le 4 novembre, la FSU prend position sur deus des dossiers ouverts à cette rentrée : l’éducation prioritaire et l’enseignement professionnel.
La » nécessité d’abaisser les effectifs des classes et de favoriser le travail en petits groupes » dans l’éducation prioritaire figure dans la lettre que B. Groison, secrétaire générale de la Fsu, a envoyé à V Peillon le 4 novembre. Mais le syndicat pose aussi d’autres exigences. La FSU » est opposée à tout rétrécissement de la carte de l’éducation prioritaire en raison de choix budgétaires… Aujourd’hui, si l’on peut envisager une dotation modulée en fonction des difficultés des zones concernées, il n’est pas envisageable en revanche de concevoir des sorties immédiates et brutales du dispositif ». Le syndicat veux également que le ministère mette fin aux « fondements délétères » du dispositif ECLAIR, allusion aux postes à profil généralisés dans ces établissements.
Dans l’enseignement professionnel, la Fsu craint des évolutions qu’elle rejette. « Ddifférentes lois sont en préparation (loi de décentralisation, loi sur la formation professionnelle et mesures sur l’apprentissage) qui, une fois encore, risquent d’impacter durablement le système éducatif », écrit la confédération… En aucun cas, pour la FSU, les évolutions à venir ne doivent être le prétexte au développement d’autres modèles de formation concurrents comme l’apprentissage. Cela fragiliserait encore davantage les formations professionnelles initiales sous statut scolaire. La FSU tient à vous réaffirmer son opposition au mixage des parcours sous statut scolaire puis par apprentissage ainsi qu’à tout mixage des publics aux niveaux V et IV de qualification par le développement de l’apprentissage privé ou public dans les EPLE ».