Si le SE-Unsa reconnaît des concessions dans les textes relatifs à l’organisation des groupes en français et en mathématiques en 6e et 5e à la rentrée prochaine au collège, il les estime nettement insuffisantes.
Le syndicat note « positivement » la disparition du critère de « niveau » « comme indicateur de constitution de ces groupes ». « Cet indicateur aurait entraîné un tri social insupportable, doublé d’une inefficacité prouvée scientifiquement. Il était donc fondamental de faire machine arrière sur le dispositif envisagé », écrit le syndicat.
Autre point positif, « la souplesse laissée aux équipes des collèges pour organiser ces groupes ». Elle est « néanmoins insuffisante et restreinte : il faut donner aux équipes la possibilité d’organiser les enseignements sur le volume horaire hebdomadaire le plus approprié », ajoute le syndicat qui invite à supprimer le plafond de 10 semaines de cours en classe entière.
« Il est impératif de supprimer le caractère dérogatoire de la classe de référence et d’ôter les contraintes posées par la totalité du volume horaire ou encore le plafond de 10 semaines. Permettre une organisation des groupes la plus proche des besoins des élèves et la plus adaptée aux moyens des établissements passe avant tout par la confiance au professionnalisme et à l’expertise des équipes » revendique le SE-Unsa qui reste opposé à la totalité du « choc des savoirs ».