« L’association ne peut que redouter l’aggravation des inégalités socio-spatiales dans la répartition des cartes de formations désormais régionalisée, la récurrence des problèmes de mixité dans les filières, la complexification du suivi des élèves avec l’entrée de l’alternance dans les parcours scolaires, la soumission des établissements scolaires aux CFA via la création du bureau des entreprises dans chacun d’entre eux« , écrit l’APHG à propos de la réforme du bac professionnel. L’association réagit à la publication de l’arrêté sur le bac professionnel. » L’APHG approuve l’augmentation des dédoublements prévus en classes de seconde et de première mais n’est pas dupe du fait qu’ils se feront à moyens constants, utilisant le principe des vases communicants sans apporter de réel changement aux DHG Lettres-Histoire ni aux heures-élève. Par ce même principe, l’augmentation du nombre d’heures consacrées à l’EMC qui a été annoncée se fera forcément au détriment de nos autres disciplines, français, histoire et géographie, déjà fortement réduites depuis la réforme de 2018… La faible augmentation de 0,5h de cours par semaine en Lettres-Histoire en Terminale n’est qu’une mascarade aboutissant à une année scolaire écourtée de 4 semaines. Qu’en sera-t-il des 6 semaines qui suivront les examens dans le nouveau calendrier ? »