Initiée par la FSU, la Fnec FP-FO, la CGT Éducation et Sud Éducation, la grève du 1er février prend de l’ampleur. Après que l’UNSA Éducation ait rejoint le mouvement, c’est au tour du Sgen-CFDT et du Snep-UUNSA d’appeler à la mobilisation.
Pour le Sgen-CFDT, faire grève le 1er février, c’est refuser « l’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage », « les mesures du « choc des savoirs » et les groupes de niveau au collège qui mettent le chaos au collège », « l’absence de réponse aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’école inclusive » et « le dénigrement de l’école, de ses personnels ».
Si le Snep -UNSA (syndicat des enseignant·es de l’enseignement privé), appelle ses adhérents à faire grève c’est pour être « solidaire de tous les enseignants, agents publics ». « Les enseignants, agents publics de l’Etat, n’ont pas à être pénalisés par la volonté d’une certaine classe sociale d’organiser un entre-soi au moyen de l’appauvrissement de la profession et la division des personnels » écrit le syndicat dans un communiqué.