« Pour dénoncer cette réforme, les personnels se sont fortement mobilisés le 12 décembre dernier. Le CSE du 14 décembre n’a pas pu se tenir : la demande de retrait de l’ordre du jour du texte par une majorité de ses membres n’a pas été entendue. Depuis, le dialogue social n’a pas été relancé et le projet de réforme a été présenté sans modification au CSE du lundi 8 janvier 2024 qui se déroulait en visioconférence, preuve une nouvelle fois du peu de considération pour le dialogue social par la ministre déléguée. Lors de ce CSE, une fois encore les membres ont voté majoritairement un vœu pour le retrait de l’ordre du jour de cet arrêté réformant le bac pro. Le ministère n’en a pas tenu compte.
Ce texte sans aucun vote favorable, fait inédit au CSE, témoigne une fois de plus du refus massif de la réforme des lycées pros. De plus, les moyens constants et les délais pour une telle réforme, dont les conséquences pour les élèves comme pour les personnels nécessitent une plus grande attention, sont vécus comme une provocation ».
Les organisations déclarent poursuivre « le combat contre cette réforme » et portent auprès d’Amélie Oudéa-Castéra « la nécessité de renoncer à ce texte, de revenir sur cette réforme et d’engager de véritables négociations pour améliorer les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des personnels ».
