Julie est AESH dans le Maine-et-Loire. Julie est aussi référente de la FSU pour les AESH du département. Lors de la grève du 3 octobre dernier, Julie a répondu aux questions d’un journaliste de Ouest France. Une violation du droit de réserve selon son chef d’établissement et la direction académique qui l’ont sanctionnée en la changeant de lieu d’affectation, avec menace de licenciement.
L’intersyndicale éducation du Maine et Loire (FSU, UNSA, FO, CFDT, SUD et CGT) dénonce une telle décision : « le devoir de réserve invoqué n’est pas opposable à une responsable syndicale qui s’est exprimée un jour de grève dans un journal local ». Elle rappelle que « seuls les fonctionnaires d’autorité peuvent être soumis à une obligation de réserve. Ce qui n’est pas le cas des AESH, pas plus que des enseignant·es d’ailleurs ! La jurisprudence est constante sur cette question : les personnels de l’Éducation nationale disposent du même droit élémentaire que les citoyen·nes à la liberté d’opinion et à son corollaire nécessaire à la vie démocratique dans un État de droits, la liberté d’expression ». Un rappel salutaire.
Les organisations syndicales appellent à un rassemblement aujourd’hui à 16h devant la DSDEN du Maine-et-Loire, à Angers.