Le site académique de Versailles relaie un parcours de formation sur l’utilisation des simulateurs de laboratoire dans l’enseignement. De plus en plus répandues en cours de SVT, les simulations comme le microscope virtuel ou même l’électrophorèse sur gel sont désormais monnaie courante. « L’usage des simulations à la place du réel est source de tentation car ils limitent les dépenses matérielles, permettent souvent un gain de temps et réduisent les risques de ne pas obtenir le résultat attendu », peut-on lire.
Ce parcours de formation vise donc à élaborer des modalités pédagogiques permettant une articulation harmonieuse entre l’utilisation des simulateurs de laboratoire et les expérimentations réelles, afin de tirer le meilleur parti des deux approches.
Les auteurs soulignent que les simulateurs peuvent être « une perte de compétence technique et un éloignement du réel. Or le réel est la base de la construction du savoir scientifique. Aussi le statut du résultat d’un simulateur doit-il être questionné par rapport au réel ». L’autoformation dure 2h. « Les outils numériques changent rapidement, apparaissent, disparaissent. Aussi il convient pour l’enseignant de se construire non pas des compétences liées à un outil particulier, car elles risquent de ne pas être pérennes ».
Julien Cabioch