« Le ministre doit cesser d’instrumentaliser les données des évaluations standardisées pour justifier la casse du collège unique, la rupture avec un projet d’éducation nationale commun à tou·tes » écrit le Snes-FSU dans un article sur les résultats des évaluations nationales. « Gabriel Attal fait feu de tout bois pour servir un projet de réforme régressif pour le collège. Ainsi, il s’alarme des résultats « inquiétants » en français et en mathématiques qui ressortent des évaluations nationales passées en classe de Quatrième en septembre, promettant des « mesures fortes » en décembre prochain. Alors que les consultations de la mission « exigence des savoirs » ont toujours cours, la solution pour « contrer cet affaissement » est toute trouvée pour le ministre : des « groupes de niveau » tout au long de la scolarité du collège en français et en mathématiques. De nombreuses études ont pourtant mis en avant les effets pervers des groupes de niveau tant pour les bons élèves que pour les plus faibles d’ailleurs : perte du plaisir d’apprendre et de la motivation sous la pression de performance permanente pour les uns et, pour les autres, face à des ambitions éducatives amoindries ; accroissement des différences initiales entre élèves ; retentissement sur le processus de construction de l’identité sociale de l’élève ; objectif d’intégration sociale mis à mal… »
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