» Les conflits israélo-arabes et le conflit israélo-palestinien sont au cœur de certains programmes scolaires« , rappelle Thibaut Poirot sur le site de l’APHG. » Expliquer l’échec de la paix dans les années 1990-2000 revient aussi à faire comprendre que l’histoire n’a pas toujours à être malheureuse, qu’elle est construite d’espoirs et d’échecs, qu’elle n’est pas seulement marquée par la fatalité ou l’irrémédiable. On se rappellera enfin qu’il n’y a aucune évidence chez des élèves, y compris les plus âgés, en matière de contexte religieux, dont il ne s’agit pas ici de faire un moteur unique ou une explication causale« . T Poirot donne des pistes concrètes, par exemples vidéo et bibliographiques, pour donner sa dimension historique à cette 2ème guerre de Kippour. Il le fait avec savoir, lucidité et modestie. » Il y a inévitablement une part de sensible, nos histoires personnelles, notre histoire collective, qui se réveille avec la crise que les médias appellent parfois avec hésitation « la deuxième guerre de Kippour ». Il y a forcément cette acceptation de nos propres limites, tant en matière de connaissances que de capacités à tout comprendre, tout analyser, tout restituer. Qui n’accepte pas ses manques est condamné à se tromper. » On pourra y associer une approche géographique proposée par S Genevois sur Twitter : comment les médias ont cartographié le conflit.