« Fin septembre, plusieurs dizaines d’AESH de Seine-Saint-Denis n’ont perçu aucun salaire et ont appris que leur dossier avait été transféré à Pôle Emploi par leur lycée gestionnaire. La raison ? Leur passage en CDI n’avait pas été communiqué par la Direction Académique de l’Éducation Nationale au lycée gérant leur contrat » dénonce CGT Éduc’Action qui parle d’un « traitement indigne et méprisant … dans la lignée d’une politique gouvernementale sexiste et d’une grande violence à l’égard de ces travailleuses ».
« Cette rentrée catastrophique est la conséquence de la gestion inique des ressources humaines dans l’Éducation nationale et en particulier dans le 93. On a forcé les AESH à signer des contrats alors même qu’elles n’avaient pas de gestionnaire attribué jusqu’à fin septembre. Cela constitue une violence institutionnelle et sociale de plus sur les
AESH, maltraitées et privées d’un salaire nécessaire pour vivre. Suite à la mobilisation du 3 octobre, une délégation a été reçue au ministère pour demander un vrai statut et un vrai salaire pour ce métier : pour l’instant, on nous oppose le silence alors que la situation est urgente » écrit le syndicat.