Pour le SE-Unsa, les décisions annoncées par la Première ministre, dans le cadre du CNR, sont « inutiles ou régressives ».
Sur l’annonce de l’évaluation des « savoirs verts », c’est à dire les apprentissages sur la transition écologique en fin de 3ème, le syndicat estime qu’elle « n’apportera rien de plus à la maitrise du socle commun qui intègre déjà ces connaissances et compétences dans les programmes de l’école au lycée ».
Sur l’annonce de « refonte des programmes d’EMC (enseignement moral et civique) qui selon le rapport du Sénat pourraient être centrés sur la seule connaissance des institutions », le SE Unsa estime que cela « constitue un véritable retour en arrière ». « En effet, les programmes actuels permettent aux élèves d’appréhender les enjeux de la société et d’apprendre à vivre la démocratie au quotidien. Enfin, l’intégration de l’EMI (éducation aux médias et à l’information) à l’EMC est une régression considérable parce que le principe est d’irriguer l’ensemble des disciplines, jusque-là généralement assuré par le professeur documentaliste » écrit le syndicat.
Quant à l’annonce de « l’intégration de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) – jusque-là généralement assurée par le professeur documentaliste – à l’EMC », le syndicat estime là aussi que c’est une régression. Une régression « considérable parce que le principe est d’irriguer l’ensemble des disciplines ».
Pour le SE-Unsa, « il faut donner les moyens aux personnels de faire vivre concrètement ces enseignements par des pratiques actives, des sorties scolaires ou des rencontres plutôt que de vouloir certifier à tout crain. Quand le gouvernement ne fait pas du sur-place, il opère des reculs inutiles, voire néfastes pour l’École. Ces annonces à répétition lassent et exaspèrent une communauté éducative déjà bien trop malmenée ».