« Cette année le mois des fiertés va se dérouler dans un contexte particulier : le dernier rapport de SOS homophobie fait état d’une augmentation d’environ 8% des violences à caractère LGBTIphobe, l’extrême droite redouble ses attaques contre des lieux communautaires, comme récemment à Lyon, Nantes et Tours ou contre des artistes LGBTI » écrit l’intersyndicale. « Dans des établissements scolaires, souvent privés sous contrat, comme à Compiègne, à Paris, à Pau ou encore Walbourg, des projets de lutte contre les discriminations LGBTIphobes et d’éducation à la sexualité, sont censurés par des idéologies religieuses et réactionnaires créant des lieux d’éducation en marge du service public d’éducation. Les démonstrations festives de la diversité sont autant de résistances à ces actes et à ces idéologies violentes. Ce sont autant de moments de visibilité essentiels pour rappeler que nous sommes toutes et tous égaux et égales, pour permettre à tout·e jeune LGBTI de s’identifier à un groupe inclusif et de faire face à ces trop nombreuses attaques ».