Au SNPDEN-UNSA, syndicat des chefs d’établissements, on s’est amusé à faire le calcul des heures perdues à cause des épreuves de spécialité organisées en mars. Et le résultat est assez alarmant : sur moins d’un mois, 1 200 000 heures de cours ont été perdues pour les élèves. Pour rappel, selon un rapport de la Cours des comptes de décembre 2021, 2 000 000 d’heures d’enseignement sont perdues tous les ans du fait des absences de courte durée non remplacées.
Le syndicat détaille son calcul :
Révisions accordées
Les 17 et 18 mars |
7 heures de cours libérées par classe
21 000 classes |
140 000 heures |
Passage des épreuves
Les 20-21-22 mars |
15 heures libérées par classe de terminale
21 000 classes |
315 000 heures |
Pas d’enseignement de spécialité
Les 23-24-25 mars |
6 heures libérées par classe de terminale
21 000 classes |
126 000 heures |
4,5 journées de correction | 12 heures par correcteur
Besoin de 315 000 professeurs (si 40 copies chacun) |
378 000 heures |
Épreuves pratiques
Phy-SVT-LLCE… |
300 000 élèves concernés
30 minutes par élève 1h sur 2 pendant le service |
75 000 heures |
Cours suspendus 2nde et 1ère
20 et 21 mars |
33 000 classes
10 heures sur 2 jours Maintien d’un cours sur 2 |
165 000 heures |