» Comment expliquer l’interdit du recours à la violence (entendue comme l’atteinte délibérée à l’intégrité d’une personne) lorsque le recours aux violences policières est tel qu’il est dénoncé par le Conseil de l’Europe ?.. Comment parler du droit de manifester quand le gouvernement a recours à des mesures dissuasives et que des représentant.es du peuple affichent leur mépris à l’égard « des foules qui gesticulent dans la rue » ? » Le GFEN ne réagit pas seulement à la répression policière de la politique gouvernementale. Dans le climat actuel, il invite à garder le nord pédagogique. » Parce que nous pensons que les valeurs n’existent que dans les pratiques qui les construisent, nous dénonçons la « pédagogie » du matraquage qui asservit les intelligences. Nous voulons que nos enfants et nos élèves deviennent des esprits libres qui s’autorisent à réfléchir, à proposer, à inventer, à distinguer l’obéissance de la soumission, le consentement de la résignation. Nous leur apprenons que les lois autorisent avant d’interdire et que le droit délivre de la peur ».