Le Snep-Unsa fustige les futurs « accords » entre le Ministre Pap Ndiaye et le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme. Selon le syndicat national des enseignants et professionnels des établissements d’enseignement, l’enseignement catholique dispute la tutelle des établissements privés sous contrat au ministre de l’Éducation nationale.
Le Snep-Unsa doute du pouvoir du ministre de l’Éducation nationale. « Nous doutons que le ministre dispose d’un mandat élyséen pour favoriser l’intérêt de tous les Français par l’effectivité du contrôle de l’État » écrivent-ils dans un communiqué. « De ce mandat découlerait, le contrôle des inscriptions de tous les élèves dans tous les établissements du Service public. De ce mandat découlerait, la stabilisation statutaire de tous les personnels des établissements du Service public. De ce mandat découlerait, le choix par l’État de toutes les directrices et tous les directeurs des établissements scolaires du Service public. Ce n’est pas de courage ni de lucidité dont M. Pap NDiaye a besoin mais d’un mandat élyséen. L’a-t-il ? Nous en doutons ».
« Cette association (l’enseignement catholique) gagnera probablement encore un peu plus d’argent en prélevant les établissements via son impôt indexé sur le nombre d’élèves (100€/élève/an) avec un apport financier encore augmenté. Les personnels resteront précarisés, divisés. Les enjeux de certains parents, via cette forme de clergé, devraient encore l’emporter. Quant à la notion de Service public, … » conclut le syndicat.
Un communiqué à lire ici